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Chaque semaine, Francis Pisani, à San Francisco, épluche la presse américaine

Agaçantes éclosionsNouvelle tactique à la mode pour les entreprises en quête de revenus publicitaires sur la toile : les pop-up téléchargeables. Très en vogue chez certains…

Agaçantes éclosions

Nouvelle tactique à la mode pour les entreprises en quête de revenus publicitaires sur la toile : les pop-up téléchargeables. Très en vogue chez certains éditeurs de logiciels, ces fenêtres invitent le visiteur à transférer un programme sur son disque dur. Gator, qui a développé un système de gestion des mots de passe et d’identité digitale, a ouvert le feu, préférant la pop-up téléchargeable aux traditionnels bandeaux publicitaires. Un choix qui a visiblement accéléré la distribution de ses produits, mais déclenché l’ire de nombreux internautes. Mais la mauvaise humeur des cyberconsommateurs n’est pas encore mesurable.
NEWS.COM, site, 08/04/02 ” Web Surfers Brace For Pop-up Downloads “, www.news.com

Amazon saute sur l’occasion

Aux États-Unis, le cybermarchand vedette Amazon offre depuis peu à ses usagers la possibilité d’acheter des livres d’occasions. Seul hic, ces derniers sont classés dans sa section des livres neufs. Une mesure qui, si elle permet au “grand bazar de la toile” d’accroître ses revenus, entraîne la colère des auteurs et des maisons d’édition. D’autant que Barnesandnoble.com, l’autre grande librairie américaine en ligne, vend des livres d’occasion, mais dans une section distincte. La guilde des auteurs ne s’oppose pas au principe de la vente d’ouvrages d’occasion sur la toile. Ce qu’elle conteste, c’est surtout la juxtaposition des catalogues de livres neufs et de deuxième main sur la même page. Cette association d’écrivains critique aussi l’apparition d’ouvrages d’occasion le jour même de la mise en vente d’une ?”uvre. Une pratique pour le moins étrange, qui, estiment auteurs et éditeurs, court-circuite les réseaux classiques.THE NEW YORK TIMES, quotidien, 10/04/02, ” Online Sales of Used Books Draw Protest “, www.nytimes.com

Microsoft fait du déboguage

Ray Ozzie, créateur de Lotus Notes, le premier logiciel qui ait permis la collaboration électronique entre employés d’une même société, a lancé un système qui facilite la coopération entre employés, clients et fournisseurs. Mais les premières versions Groove Networks ?” c’est son nom ?” n’ont guère convaincu. On lui reprochait notamment ses bogues intempestifs et ses défauts de compatibilité avec certains formats de documents de la suite Office de Microsoft. Lancée à la mi-avril, la version 2 devrait être plus satisfaisante, notamment en termes de sécurité. Mais le véritable secret de ce nouveau cru, c’est que Groove a reçu en octobre dernier 51 millions de dollars (57,7 millions d’euros) de Microsoft, qui entend utiliser la technologie dans les services en ligne de “.Net”. Pour Ozzie et pour ses clients, l’avantage est double : les difficultés posées par les fichiers Office devraient être levées et le support de l’entreprise de Bill Gates est un gage de solidité économique.BUSINESS WEEK, 11/04/02 ” Can Ozzie Get His Groove Back ? “, www.businessweek.com

Consultations par internet

Selon un sondage, si les patients appellent de leurs v?”ux des consultations médicales sur la toile, les médecins traînent encore les pieds. 90 % des personnes interrogées souhaitent pouvoir être mis en contact par courrier électronique avec leur praticien. 55 % des sondés se sont déclarés prêts à privilégier le plan de couverture sociale qui leur offrirait une telle option, et 37 % sont même prêts à payer pour ce service. Quant aux médecins, ils s’inquiètent des problèmes de remboursement et de préservation de la confidentialité des données, notamment. Pourtant, leur approbation ouvrirait la porte sur un marché considérable de PDA, ordinateurs portables et logiciels de sécurité.CYBERATLAS, site, 11/04/02 “Tech-Savvy Docs Resist Virtual Visits”http://www.cyberatlas.com

“Wired” restera branché

Wired, le magazine pionnier de la nouvelle économie, s’apprête à lancer une nouvelle formule pour faire face à la chute du budget publicitaire et à la stagnation des ventes (515 000 exemplaires mensuels). Le titre basé à San Francisco comportera désormais trois grandes sections : “Start” (démarrage) offrira des nouvelles et des analyses sur les nouveaux produits et les nouveaux venus. La section “Wired/Tired” (branché/fatigué) se verra adjoindre une rubrique “Expired” (expiré). “Play”(jeu) traitera de culture, de cinéma, de jeux et des traditionnels “Fetishs” (cultes). Enfin “View” (vision) sera consacrée aux “opinions, idées et provocations”, ainsi qu’aux prédictions contradictoires des futuristes. Les responsables de Wired demeurent convaincus que la nouvelle économie nest pas un mythe.SAN FRANCISCO CHRONICLE, quotidien, 12/04/02 “With Advertising Revenue Down, Seminal Tech Magazine Reinvents Itself”, www.sfgate.com

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La rédaction