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Chaque semaine, Francis Pisani, à Palo Alto, épluche la presse américaine

CERTAINS BOUDENT LE HAUT DÉBITL’inimaginable se produit : après avoir essayé les connexions par câble ou ADSL, certains usagers y renoncent. Les difficultés économiques, les augmentations…

CERTAINS BOUDENT LE HAUT DÉBIT

L’inimaginable se produit : après avoir essayé les connexions par câble ou ADSL, certains usagers y renoncent. Les difficultés économiques, les augmentations des tarifs des services (15 % en moyenne) et l’absence de contenus ou d’applications spécifiques poussent certains abonnés à revenir à la connexion par modem, suffisante pour l’e-mail et les achats en ligne. La fermeture de Napster et le coup porté à l’engouement pour l’e-musique ont joué leur rôle. De nombreuses sociétés pour qui le broadband jouait un rôle commercial ont déjà fait faillite. Le dépôt de bilan d’Exciteathome, le 1er octobre, n’est que l’exemple le plus frappant. Mais tout n’est pas noir : Jupiter Media Metrix prévoit que les abonnés passeront de 10 millions en 2001 à 35 millions en 2006.

Source : ” N-Broadband Defectors On the Rise “, News.com (site) le 07/11/01



http://www.news.com

LE TEST DES ACHATS DE FIN D’ANNÉE

Les achats de fin d’année permettront de mesurer jusqu’à quel point l’assainissement et la réorganisation de l’e-commerce sont suffisants à un redémarrage sur des bases plus saines. Les achats en ligne ne représentent que 2 % des ventes de détail aux États-Unis, mais plus de la moitié des consommateurs américains y ont déjà eu recours. La tendance la plus claire est l’intégration par des services ou entreprises traditionnels de spécialistes d’internet. Etoys a été rachetée par KBtoys, entreprise du Massachusetts vieille de 79 ans. Amazon a passé des accords avec des chaînes de magasins dont Target, Borders, spécialisée dans les disques, et Circuit-City, dans les produits électroniques. Dans ces associations, le spécialiste s’occupe de l’opération sur internet en échange d’une fraction de la transaction alors que le détaillant se charge des stocks et de la distribution. Le succès des sites de voyage montre, selon des analystes, que “quand un produit n’a pas besoin d’être essayé, qu’il est très sensible au prix et doit être livré rapidement, le net est la solution idéale.”


“E-tailers Retool For Profitability “, San Jose Mercury News (quotidien) 12/11/01



www0.mercurycenter.com (archives)

LES PROBLÈMES DE LA C?”TE OUEST

La côte Ouest, et en particulier les États de Californie et de Washington, ont été frappés par la crise de 2001 en raison de leur grande dépendance aux technologies de l’information. Un article publié par la Branche de San Francisco de la Réserve fédérale, et repris par Cyber Atlas, permet de mieux apprécier le phénomène. Responsable des neuf États de l’ouest, la banque estime que dans cette partie du pays, les employés du secteur représentent 6 % des travailleurs non agricoles contre 4 % ailleurs. Une différence de 50 %. Comme on paye bien dans ce secteur, la masse salariale représente 15 % de l’ensemble (sans l’agriculture), contre 8 % ailleurs. Dans la région de la baie de San Francisco, les technologies de l’information représentent 11 % de l’emploi et 32 % de la masse salariale du secteur non agricole. Sans le secteur informatique, le 12e district aurait crû de 0,7 % au cours des 9 premiers mois de l’année. Or, il n’a crû que de 0,1 %.

“Why the West Has Woes “, Cyber Atlas (site) le 13/11/01



http://cyberatlas.internet.com/ resources/newsletter/article/0,,6101_922591,00.html

LE 1 % DE CITIBANK

Le temps de la toile gratuite n’est pas mort. Citibank annonce qu’elle a décidé de supprimer le 1 % qu’elle prélevait sur les transferts électroniques d’argent effectués à partir de son service c2it. Un geste un tantinet désespéré. Le géant bancaire ne compte que 200 000 clients contre 11 millions pour Paypal, leader du marché. Mais la décision de Citibank peut affecter tout le secteur : les principaux usagers sont ceux qui achètent et vendent sur les sites de ventes aux enchères, des internautes sensibles à tout ce qui affecte les prix. L’autre grand du secteur est Billpoint (Ebay). Aussi bien Billpoint que Paypal prélèvent un paiement pour chaque transaction. Le second, qui a démarré en espérant vivre des intérêts générés par les sommes à sa disposition a dû renoncer à la gratuité au mois de juin 2000 après avoir enregistré des pertes considérables. La grande différence entre les deux : les coûts de Paypal provenaient des transactions effectuées avec des cartes de crédit qu’elle n’avait pas émises. À l’inverse, la moitié des transactions effectuées par l’intermédiaire de c2it se font à partir de cartes de crédit émises par la banque. La gratuité lui permettrait dattirer des clients vers ses services traditionnels.

“City Bank to Make Web Payment Service Free “, MSNBC (site) le 15/01/2001.



www.msnbc.com/news

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La rédaction