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Chaque semaine, Francis Pisani, à Palo Alto, épluche la presse américaine

MONSTER EST EN PLEINE FORMEPlus les entreprises licencient, plus les sociétés internet ferment leurs portes et mieux se portent les sites d’emploi et de recrutement. Même…

MONSTER EST EN PLEINE FORME

Plus les entreprises licencient, plus les sociétés internet ferment leurs portes et mieux se portent les sites d’emploi et de recrutement. Même la récession, dont on ignore encore la gravité, devrait les épargner.Les attentats aux États-Unis du 11 septembre 2001 ont entraîné un arrêt temporaire de la croissance des sites tels que Careerbuilder.com ou Monster.com mais les perspectives pour l’année en cours demeurent positives.Les raisons sont évidentes. Les demandeurs d’emploi y trouvent une plus grande efficacité. Pour les entreprises, la vertu première du recrutement en ligne est qu’il permet de réduire les coûts de près de 90 % et de réduire le délai de 90 à 30 jours. Dans les 5 ans à venir près d’un quart du marché global du recrutement devrait se retrouver en ligne. Et ce chiffre pourrait par la suite atteindre jusqu’à 60 % ou encore 75 % du total.Le marché est dominé par le site Monster.com de TMP Worldwilde qui est en passe de devenir le Ebay du secteur. La société fait actuellement passer la quasi totalité de ses activités en ligne, où les marges atteignent 17,4 %, alors qu’elles ne sont que de 12,1 % pour ses activités traditionnelles.“Le monstre” est un cas particulièrement clair de l’effet de réseau. Sa base de données, composée de 14 millions de curriculum vitae et de 650 000 offres d’emploi, est un élément d’attraction contre lequel il est difficile de lutter. Source : ” Job Portals Cash in On Layoffs “, 123 Jump, site internet, le 29.10.01
www.123jump.com

LA FACTURE “IT” DU 11 SEPTEMBRE

La société de recherche Computer Economics estime à près de 16 milliards de dollars (17,62 milliards d’euros) le coût total de la remise en état des infrastructures informatiques et de télécommunications détruites par les attaques du 11 septembre. Et près de 25 000 personnes dans le monde assurent la continuité des services et le feront pendant plusieurs semaines pour un montant de 1,7 milliard de dollars. Le coût de la reconstitution de l’infrastructure de la zone est estimé à 6 milliards de dollars et celui dû aux dommages internes subis par les entreprises atteindrait 8,1 milliards de dollars.Ce dernier chiffre s’explique par le fait que les services financiers sont parmi ceux qui utilisent le plus intensément les technologies de l’information et de la communication.Les coûts comprennent l’acquisition et l’installation d’équipements de télécommunications et d’ordinateurs de différentes tailles. Beaucoup d’entreprises en profiteront pour améliorer leur matériel. L’élément nouveau est qu’elles devraient investir plus d’argent dans la sécurité et accroître la redondance en matière de stockage des informations.Source : ” $15.8 Billion Needed to Restore IT, Telecom After U.S. Terror Attacks “, The Web Host Industry Review, site, le 30.10.01
http://thewhir.com

MODEM DES PAUVRES

Un nouveau modem sans fil qui permet aussi bien l’accès à internet que les communications téléphoniques est peut-être sur le point de bouleverser le problème de la communication dans le tiers-monde. “The Box” est une sorte de modem utilisant la technologie Cordect mise au point par une association entre des entreprises indiennes et américaines.“The Box” permet de réduire les coûts d’installation et d’entretien de près de deux tiers. L’entreprise assurant le service peut gagner de l’argent avec des abonnements de 5 dollars (près de 6 euros) par mois. Le modem est en phase d’essai à Kuppam en Inde, au Mexique et en Égypte et des projets pilotes sont en place au Brésil, à Madagascar et dans plusieurs pays d’Afrique.“A Dusty Town is Test Ground For Wireless Web in India “, The Philadelphia Inquirer, quotidien, le 01.11.01
http://inq.philly.com/

COUP DUR POUR LE DVD BUSINESS

À San Jose, la capitale de la Silicon Valley, la cour d’appel vient d’annuler un jugement qui avait interdit de diffuser sur la toile une méthode permettant de percer la technique de cryptage qui empêche de copier les DVD.Les juges ont estimé que le droit pour les particuliers d’échanger des informations sur la toile (liberté d’expression) est plus important que la protection des secrets de fabrication des entreprises.Le juge de première instance avait conclu que l’accès à l’information sur internet n’est pas l’équivalent d’un droit de voler ou de distribuer des secrets de fabrication. La cour d’appel a estimé que le juge était allé trop loin en interdisant la circulation d’information entre des personnes qui ne savent même pas nécessairement qu’il sagit-là de secrets industriels.Ruling a Blow For DVD Industry, San Jose Mercury News, quotidien, le 02.11.01
www.siliconvalley.com

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La rédaction