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CGE&Y et les laboratoires Pierre Fabre créent une coentreprise

La SSII s’associe avec son client pour donner naissance à une société commune, baptisée Pierre Fabre Informatique.

En créant une société commune avec les Laboratoires Pierre Fabre, rarement Cap Gemini Ernst & Young (CGE&Y) aura été aussi proche d’un client. Baptisée Pierre Fabre Informatique (PFI), la nouvelle entité est détenue à 51 % par la SSII et à 49 % par le groupe de santé. Le contrat a été conclu pour une durée de dix ans et un montant de 158 millions d’euros.Dans un premier temps, PFI emploiera une cinquantaine de collaborateurs, une quarantaine transférés de la direction technique de Pierre Fabre, et le solde venant des salariés de CGE&Y. Implantée dans la zone économique du Causse, à Castres (Tarn), la nouvelle structure assurera la production informatique de Pierre Fabre, le support des utilisateurs ainsi que la maintenance de certains applicatifs (notamment les progiciels de gestion intégrés SAP et Qualiac).

Une nouvelle plate-forme pour CGE&Y en Midi-Pyrénées

PFI interviendra pour son actionnaire de référence, mais aussi pour d’autres entreprises, spécialisées ou non dans le domaine de la santé. “Cette plate-forme doit s’ouvrir progressivement à de nouveaux projets et à de nouveaux marchés, estime Benoît Guillet, directeur délégué de CGE&Y. Elle s’inscrit dans une stratégie plus globale de CGE&Y en France. Il s’agit de disposer de centres d’excellence en région sur certaines technologies ou spécialisations sectorielles.” PFI opérera localement mais aussi à distance, auprès de clients nationaux et internationaux, en s’appuyant sur le réseau en fibre optique du bassin de Castres-Mazaret.Cette expérience de la coentreprise n’est pas nouvelle pour CGE&Y. En novembre dernier, la SSII était déjà entrée dans le capital d’Agrostar, structure du groupe Stef-TFE, spécialisé dans la logistique du froid.Le but était alors tout autre. Il s’agissait avant tout de profiter du réseau commercial de CGE&Y pour la distribution de progiciels spécialisés. Si CGE&Y ne s’interdit pas de créer de nouvelles coentreprises au gré des opportunités, elle nentend pas pour autant généraliser cette démarche.

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Xavier Biseul