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Cetelem accroît son effectif informatique

Le spécialiste du prêt à la consommation multiplie ses projets informatiques en France et à l’étranger. Cette expansion impulse le recrutement d’informaticiens de compétences et de niveaux très variés.

Aujourd’hui, Cetelem gère environ 20 % du crédit à la consommation en France. Profitant de la reprise de l’emploi qui irrigue l’épargne des particuliers, l’organisme de crédit accélère ses projets informatiques. D’où le besoin de renforcer ses équipes.Le premier axe de développement se situe autour de l’évolution et de la maintenance du système informatique. L’extension et l’amélioration des postes de travail va s’opérer à partir de projets tests déjà réalisés. Dans ce cadre, Cetelem se prépare, via internet, à une approche multicanal de ses applicatifs – concernant aussi bien ses commerciaux, que ses distributeurs (Ikea, But, Conforama…) et les particuliers. Des avancées se feront aussi pour optimiser les outils commerciaux (extension des automates d’appel, GED…), l’informatique décisionnelle (systèmes experts…) et les fonctionnalités autour du recouvrement (encaissement, suivi et analyse de la clientèle…). “Le développement des systèmes d’alerte (recoupement de données client…) doit, quant à lui, être précisé à nouveau, compte tenu de la reprise de la consommation associée à une autolimitation moindre des demandes de crédits”, déclare Philippe Reffay, directeur informatique.Le deuxième axe porte sur l’extension des applications auprès des services de ses actionnaires direct, BNP-Paribas, et indirect, Axa. Cette mise en adéquation des produits et des outils, au sein des banques partenaires, trouve aussi des débouchés grâce au succès commercial de l’applicatif dans le monde financier (Caisses d’Epargne, Crédit Lyonnais, Groupama, etc. )

Des partenariats en Europe avec le système bancaire

Le troisième axe concerne l’international. Essentiellement en partenariat avec Carrefour, Cetelem implante plusieurs filiales dans des villes hors de l’Europe. A l’intérieur de celle-ci, des partenariats avec le système bancaire (Dresdner Bank, Halifax…) permettent une expansion au sein des principaux pays de l’Union européenne. Ces implantations à l’étranger nécessitent de mettre en oeuvre les systèmes de gestion et de former ses utilisateurs. Des personnes maîtrisant l’allemand, l’anglais ou l’espagnol peuvent donc espérer une expérience à l’international.En ce qui concerne le domaine social, Cetelem est régi par la loi bancaire et les trente-cinq heures (vingt-deux jours de RTT, dont un par mois obligatoire).Les nouvelles recrues vont être formées en interne, éventuellement jusqu’à la fin du deuxième mois, si leur profil le nécessite. Ce n’est qu’au bout d’un an que l’on considère les compétences métier et le professionnalisme maison acquis. Par la suite, des formations externes (parfois certifiantes) sont prévues dans un budget distinct, qui dépasse les 5 % de la masse salariale. Pour évoluer, “il faut accepter une certaine stabilité dans le poste et savoir faire ses preuves “, déclare Philippe Reffay, puisqu’il faut compter deux ans avant d’obtenir un changement de poste. A ce moment là, un nouveau cycle de formation débute.

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Georges Favraud