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Ceci n’est pas un virus, c’est de l’art !

La biennale de Venise accueille cette année, entre autres créations artistiques, un virus informatique. Plusieurs collectionneurs se sont déjà portés acquéreurs.

La 49e édition de la biennale de Venise a ouvert ses portes le 10 juin dernier. Elle présente cette année encore le must de la création artistique mondiale dans le domaine de la danse, du théâtre, de
l’architecture… Mais, innovation cette année, sous le pavillon slovène est présenté un virus : biennale.py. Les amateurs peuvent assister à la destruction de fichiers en direct.Ce virus a été développé par deux entités d’artistes et de programmeurs,
0100101110101101.org et
epidemiC. Il n’affecte que les programmes rédigés en Python (par exemple Google, le client de RealMedia, de Real Networks, ou encore Quake utilisent ce langage) et se propage uniquement si l’on
télécharge des programmes infectés ou si l’on utilise des disquettes vérolées. Sa période d’activité coïncide avec l’ouverture (le 10 juin) et la fermeture (le 4 novembre) de la biennale de Venise.Lors de la journée d’inauguration, 2 000 tee?”shirts avec une impression du code source et 10 CD?”ROM incluant biennale.py ont été mis en vente. Malgré, le prix élevé du CD?”ROM (1 500 dollars, soit près de
12 000 francs), trois collectionneurs restés anonymes s’étaient déjà portés acquéreurs du virus.Sur le site de ses créateurs, on peut lire que biennale.py est “dans le pire des cas, un moyen de tester les limites du Net et, dans le meilleur des cas,
une forme prépolitique d’un instrument de contrepouvoir “.
Ils assurent que les risques de propagation sont réduits et précisent avoir communiqué aux principaux éditeurs d’antivirus les moyens pour désactiver biennale.py. Piètre consolation pour celui qui verra malgré tout son ordinateur
infecté !

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Isabelle Dumonteil