Ce soir, c'est diapos

Plus de cinq ans après son adoption en masse par le grand public, la photographie numérique pose toujours un problème d’exploitation des images. La gratuité des clichés incite à les multiplier, mais la plupart d’entre eux finissent “ enterrés ” dans un disque dur d’ordinateur et ne sont que rarement regardés.Bien sûr, il est possible de les imprimer, mais même si le prix des tirages commandés en ligne ou obtenus dans des bornes interactives a beaucoup baissé, cela peut représenter une dépense non négligeable. Dans ce contexte, le diaporama reste le meilleur moyen de distribuer autour de soi des centaines de photos, à moindres frais et sur un support simple et agréable à utiliser : le DVD-Vidéo. A condition, bien sûr, qu’il soit réalisé avec soin.Les quatre logiciels de notre comparatif vous faciliteront la tâche. Leur principe de base est la création de séquences vidéo, composées d’images fixes qui s’enchaînent à un rythme défini par l’utilisateur. Agrémentées d’un générique, de transitions à l’aspect professionnel, de bancs-titres, d’un fond musical et/ou d’un commentaire, elles sont, après finalisation, gravées sur des DVD lisibles par les lecteurs de salon. Elles peuvent ainsi être diffusées sur un téléviseur et pilotées à la télécommande.

Une panoplie de fonctions

Tous sont payants, mais ils offrent une panoplie de fonctions qu’aucun logiciel gratuit ne peut concurrencer : assistant pour la création de diaporamas en quatre ou cinq étapes, bibliothèque de sons, images, thèmes (ensembles d’éléments d’habillage), transitions, effets spéciaux et menus de DVD, applicables en un ou deux clics, gestion de plusieurs pistes audio, choix d’un ratio d’image (4/3 ou 16/9) pour la séquence finale.Les meilleurs permettent en plus de choisir différents formats d’encodage des séquences vidéo, pour la gravure, la visualisation sur PC, la diffusion sur le Web ou sur divers appareils mobiles (téléphone, iPod, iPhone, PDA, consoles de jeu portables).Enfin, ils permettent de tirer parti de la haute définition en adaptant la définition des images et le format de la séquence (Mpeg4 ou Mpeg2 haut débit) aux écrans haute définition. Quitte à choisir les versions Deluxe des logiciels de Magix ou Micro Application

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Christophe Blanc