Au terme de la fusion entamée il y sept mois, le tandem tablait sur des prévisions de croissance de l’ordre de 20 % sur 2000. Avec un résultat net de 547 millions d’euros contre 436 millions en 1999, le groupe dépasse ses prévisions avec 25 % de croissance annuelle. En ce qui concerne le chiffre d’affaires, la tendance est plus mesurée. Cap Gemini Ernst & Young (CGEY) engrange en effet 8,471 milliards d’euros en 2000, une progression de 10,4 % par rapport à 1999.Concernant les objectifs pour 2001, CGEY prévoit, malgré un ralentissement de l’activité des fabricants et des éditeurs de l’industrie informatique, une accélération de la croissance. Le groupe mise sur un chiffre d’affaires 2001 de 9,6 milliards d’euros, un accroissement de plus de 14 % à taux de change constant.CGEY compte pour atteindre cet objectif capitaliser sur ses leviers de croissance traditionnels : la stratégie technologique, un portefeuille client équitablement réparti entre huit plaques géographiques (Amérique du Nord, Grande-Bretagne, Irlande, France, Europe Centrale, Allemagne, Benelux, pays scandinaves) et l’adaptation de l’entreprise aux nouveaux métiers d’Internet.Citons, pour ne retenir que ces structures, le lancement récent de Darestep, l’agence de création Web du groupe ou la divison e-business, un département transversal qui rassemble aujourd’hui plus dun millier de consultants spécialisés.
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