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Canon met en avant le prix d’exploitation des imprimantes

Le coût d’impression ne peut être confondu avec le prix d’achat. Canon insiste sur le coût réel total d’exploitation des imprimantes.

Depuis près de dix ans, la plupart des fabricants de copieurs ont vu grimper, avec angoisse, les ventes d’imprimantes laser multifonctions à hauts débits.

La plupart des machines sont hybrides

Du coup, chaque constructeur s’est lancé dans des systèmes numériques raccordables aux réseaux locaux via de simples interfaces Ethernet. Ricoh, Xerox, Kyocera, Mita, Canon et bien d’autres offrent désormais des machines hybrides. Le marché de l’impression était estimé, en 2001, à 200 000 copieurs et à 700 000 imprimantes, générant cent cinquante-neuf milliards de pages imprimés.Des modèles d’entrée gamme et des services de location vente très attrayants ont fini par accélérer la fusion des deux marchés. L’exemple flagrant est celui de Canon, qui est devenu le premier fabricant de copieurs en France avec près de 3 600 grands systèmes vendus. Le constructeur argumente depuis longtemps autour des coûts réels d’exploitation.Si l’on sait, par exemple, que les cartouches d’encre représentent 60 % des frais d’exploitation des imprimantes, on ne mesure pas facilement les coûts de manutention du papier, ni ceux des préimprimés en liasse ou des documents en multiexemplaire, comme les factures ou les bons de livraison. Avec son offre de paramétrage des en-têtes couleur, la firme japonaise dispose d’arguments pour remplacer tous les documents préimprimés, à condition, bien sûr, de s’équiper de modèles de haut de gamme. Canon propose aussi des outils de gestion des messages et toutes sortes d’interfaces logicielles (pour les ERP notamment) pour optimiser les impressions en grande série.

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Thierry Outrebon