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Callbooster milite contre la délocalisation des centres d’appels

Retenir l’emploi, moderniser l’accueil téléphonique et aider les indépendants à ‘ monter ‘ leur propre service en France, tel est l’objectif de Callbooster.

La délocalisation des centres d’appels est-elle une fatalité ? Assurément non, répond Bertrand Retailliau, directeur de la stratégie de Callbooster. Son idée paraît plutôt simple. La jeune société regroupe des petites
structures de centres d’appel afin d’en mutualiser le personnel. Ainsi, lorsqu’un centre d’appel raccordé au service de Callbooster reçoit une communication qu’il ne peut traiter, celle-ci se trouve automatiquement
transmise à un autre centre en mesure d’y répondre.Pour Bertrand Retailliau, cette solution offre la possibilité à un indépendant de se lancer dans l’aventure du centre d’appel ?” un marché qui croît en valeur de 20 % par an. Mais pas seulement, de plus gros
sites peuvent également être intéressés. Ils sont ainsi à même de mutualiser leur personnel en période creuse et de se délester lors des périodes de pointe.Actuellement, 17 centres sont interconnectés, créant une véritable salle virtuelle. Dans cette configuration, chaque centre dispose de sa base de données et les fiches suivent automatiquement l’appel jusqu’à son
traitement par l’un ou l’autre des sites connectés. Callbooster intervient en tant que tiers de confiance et s’assure que les membres de son réseau sont bien rémunérés en fonction du nombre d’appels traités.
‘ Pour se lancer, il suffit de disposer d’un PC et d’une liaison ADSL ; c’est une solution idéale pour les travailleurs indépendants ou les parents au foyer qui souhaitent travailler chez
eux. ‘
En outre, pour les petites structures ne possédant pas les moyens financiers ou techniques, notamment, une base de données, Callbooster hébergera leurs fonctions télécoms ainsi que les fiches clients.

Une formation solide se révèle indispensable

Côté pratique, dès réception d’un appel, celui-ci est automatiquement transféré vers le centre d’appel du client, avec sa fiche. Mais pas question d’opérer sans une solide formation ! Bertrand Retailliau va
ainsi mettre à la disposition de ses clients une mallette de formation qui fournira tous les conseils pour se lancer dans le métier. Est également prévue une semaine d’immersion dans un centre d’appel
‘ réel ‘.Ensuite, une fois lancé, le centre d’appel paie une cotisation mensuelle de 60 euros, ainsi qu’un ticket de 0,15 euro par minute sur la communication (de 0,10 euro par minute pour les modes hébergés).
L’idée s’avère séduisante, mais, comme pour toute jeune société, il s’agit de trouver des capitaux. Aujourd’hui, Bertrand Retailliau cherche 500 000 euros pour développer son entreprise, ainsi que des
partenaires commerciaux.

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Jérôme Desvouges