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Cacheflow entérine sa stratégie sécurité en changeant de nom

Focalisé sur la sécurité plutôt que sur le cache, l’éditeur se rebaptise Blue Coat Systems.

Exit Cacheflow, vive Blue Coat Systems. Le pionnier des boîtiers spécialisés dans le cache adopte un nouveau nom, censé refléter son changement de priorité : la sécurité d’abord, le cache ensuite. Depuis plusieurs trimestres déjà, feu Cacheflow avait fait de la sécurisation des accès web son cheval de bataille.Lors du dernier trimestre de l’année fiscale 2002 (clos en fin avril), les deux tiers de son chiffre d’affaires provenaient déjà de projets de sécurisation des accès. Cette proportion n’atteignait que 16 % un an plus tôt. Ce nouveau créneau a permis à l’éditeur d’enrayer la chute de son activité à défaut de véritablement rebondir. Le chiffre d’affaires des trois derniers mois stagne à 11 millions de dollars, comme lors des deux trimestres précédents.

Évolution de la gamme Security Gateway

Ce repositionnement témoigne des difficultés commerciales rencontrées par les vendeurs de cache. “Le cache est une technologie, pas un bénéfice”, explique Nigel Hawthorn, directeur marketing Europe de Blue Coat Systems. Ces vendeurs d’équipements d’infrastructure ont bien tenté de se diversifier dans la diffusion de contenu (ou CDN pour Content Delivery Network), mais les projets ont tardé à se concrétiser. Le marché n’est pas mûr. Du côté de Blue Coat Systems, on doute même de l’intérêt de ce type d’applications pour les réseaux d’entreprise.En revanche, les besoins de sécurisation, eux, sont bien réels. Le marché de la gestion sécurisée des contenus, sur lequel se positionne le constructeur, est évalué à 1,4 milliard de dollars.A l’occasion de son changement de nom, Cacheflow a également annoncé la commercialisation de deux nouveaux boîtiers, baptisés SG 800 et SG 6000. Ils visent à sécuriser le port 80, utilisé par les applications web.Ces deux équipements se présentent comme des évolutions de la précédente gamme Security Gateway. Ils reprennent les fonctions de base des boîtiers de cache, sur lesquels est plaquée une politique de sécurité. Celle-ci s’appuie sur des outils complémentaires : annuaire LDAP, serveur Radius, base de données ou domaine NT pour l’authentification, antivirus et logiciel de filtrage de contenu. Cette dernière fonction peut d’ailleurs être incorporée dans le boîtier. Sinon, les échanges se font via les protocoles internet : LDAP, HTTP, ou encore Icap (Internet Content Adaptation Protocol).

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Olivier Roberget