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Business en bref

L’Ecole nationale du jeu vidéo passe un premier niveau – Apple joue les mauvais payeur sur la copie privée – Virgin se met au jukebox numérique…

L’Ecole nationale du jeu vidéo passe un premier niveau

Dernier délai le 5 avril 2004. Passé cette date, il ne sera plus possible de s’inscrire au concours permettant d’intégrer l’Ecole nationale du jeu et des médias interactifs numériques mise en place par le gouvernement à Angoulême.
Les épreuves vont de l’informatique à la musique en passant par les sciences cognitives et l’économie. Il ne s’agira toutefois que d’un master en cours d’homologation, l’école ne devant officiellement ouvrir ses portes qu’à la rentrée 2005.

Apple joue les mauvais payeur sur la copie privée

Apple refuse de s’acquitter de la rémunération pour copie privée. Son Ipod est pourtant éligible à cette taxe, au même titre que les magnétoscopes numériques et autres appareils audiovisuels dotés de disques durs, depuis juillet 2002.
Le constructeur informatique s’est refusé jusqu’ici à tout commentaire. La commission Brun-Buisson pourrait pourtant lui demander de payer des aériés en plus de la taxe. La note pourrait être salée pour Apple. Ce dernier doit en théorie payer
20 euros par Ipod de 20 ou 40 gigaoctets au titre de la rémunération pour copie privée.

Virgin se met au jukebox numérique

Virgin Digital, la dernière née des sociétés de Richard Branson, s’associe avec le site de musique en ligne MusicNet pour lancer fin août un service de téléchargement. Il proposera un jukebox numérique, valable pour les fichiers WMA, et
permettra de graver ainsi que d’encoder les morceaux sur CD. Le site devrait être accessible dans un deuxième temps sur les mobiles et les baladeurs numériques. Les titres pourront être achetés à l’unité ou sur abonnement, mais les deux partenaires
n’ont pas précisé à quel prix.

Les ordinateurs ne sont pas biodégradables

Selon un rapport publié par l’ONU (Organisation des Nations-Unies), la croissance effrénée du parc informatique mondial constitue un danger pour l’environnement. D’une part, la fabrication d’un ordinateur de 24 kg (écran compris),
mobilise en effet au moins 10 fois son poids en combustible fossile et en produits chimiques (soient 240 kg de combustible, 22 kg de produits chimiques et près d’une tonne et demi d’eau), rappelle l’ONU. En comparaison, la production
d’une voiture ne requiert que deux fois son poids en ressources naturelles. D’autre part, pour des machines à la durée de vie de plus en plus limitée, les programmes de recyclage d’ordinateurs sont aujourd’hui encore très nettement insuffisants.
Seuls le Japon, Taïwan et certains pays européens semblent pour le moment avoir pris conscience du problème. Pour leur part les Etats-Unis continuent de jouer la politique de lautruche. A défaut de recyclage, les ordinateurs obsolètes terminent
donc le plus souvent dans des décharges à ciel ouvert ou sont dépecés à moindre frais dans des pays en voie de développement, avec tous les risques que cela comporte pour la santé des populations locales.

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La rédaction