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Business en bref

Walter Hewlett débarqué de HP – Unilog : CA en hausse de 25,4 % – Qwest, 30 milliards de dollars de charges et une enquête de la SEC

Walter Hewlett débarqué de HP

Au rythme où vont les choses, Walter Hewlett pourrait ne pas faire parti du prochain conseil d’administration de HP. La direction du constructeur informatique vient d’indiquer que la réélection de Walter Hewlett à cette instance n’était plus à l’ordre du jour. Cette décision intervient après le dépôt, par l’héritier contestataire, d’une plainte devant un tribunal du Delaware, dans laquelle il soupçonne les responsables de HP d’avoir fait montre de ” moyens inconvenants ” et de ” man?”uvres frauduleuses ” pour rallier une majorité de votes d’actionnaires à la fusion HP-Compaq. Les résultats officiels ne sont pas encore tombés, mais pour Walter Hewlett, il s’agit là d’une élection tronquée dont il demande l’annulation.

Unilog : CA en hausse de 25,4 %

La SSII, présente dans six pays européens, se porte bien malgré la consolidation de trois rachats effectués en 2001. Le chiffre d’affaires progresse de 25,4 % à 600 millions d’euros. La contribution au chiffre d’affaires des trois sociétés acquises en 2001 s’élève à 15,8 millions, et surtout, l’amortissement des survaleurs se cantonne à 7,5 millions d’euros. Il est vrai que les rachats ont été effectués durant une période basse du marché. Du coup, le résultat net s’élève à 30 millions d’euros, soit 6,2 % du CA, contre 6,8 % en 2000. Cela n’a pas empêché la Bourse de sanctionner fortement le titre qui perd 12,37 % à la clôture. Les investisseurs ont été déçus par la baisse de la marge opérationelle (- 1,5 % à 9,9 %), suite logique des pertes enregistrées par la filiale anglaise.

Qwest, 30 milliards de dollars de charges et une enquête de la SEC

Un malheur n’arrivant jamais seul, non seulement l’opérateur américain confirme qu’il passera pour 30 milliards de charge au deuxième trimestre 2002, mais en plus, la SEC (Securities Exchange Commision) lui reproche d’avoir arrangé son bilan 2000. L’essentiel de ces dépréciations d’actif provient du rachat de l’opérateur de téléphonie Bell South en 2000 pour 36 milliards de dollars. Paradoxe, c’est le chiffre d’affaires généré par l’activité de ce dernier qui maintient le groupe à flot. L’alliance passée avec KPN en Europe devrait également peser lourd dans le bilan, puisque l’action KPNQwest a baissé de 56 % durant les trois derniers mois.La SEC (commission des opérations de bourse américaine) a ouvert une enquête sur les comptes 2000. Selon les premiers éléments transmis par Qwest, ce dernier aurait profité de la publication pro forma des résultats pour ne pas faire apparaître certains éléments négatifs, qui auraient dû normalement y figurer. Lopérateur aurait ainsi pu afficher un bénéfice opérationnel de 200 millions de dollars en 2000.

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La rédaction