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Bruno de Roquemaurel protège les innovations

L’ingénieur brevets crée la copie juridico-technique des inventions électro-informatiques.

Cet homme de dossiers dispose de deux jours pour rédiger le projet de dépôt d’un brevet d’un client qui porte sur une nouvelle norme de compression de fichiers multimédia.

“Nous sommes constamment tenus par les délais. Ils nous sont imposés par un client pour un nouveau produit qu’il va présenter dans un salon, par l’examinateur d’un office de brevets qui émet des objections ou par un avocat parce qu’il y a une procédure en contrefaçon.”Bruno de Roquemaurel est l’unique expert en informatique électronique du cabinet de conseil Novamark Technologies. Et il est très recherché dans la profession. Appelé à traiter une quarantaine de dossiers par an, il rencontre d’abord son client (inventeur, patron d’une entreprise, ou responsable propriété industrielle), auquel il soumet un projet rédactionnel de brevet traduit par un professionnel extérieur.Que l’autorité chargée de délivrer le brevet (l’Inpi ou l’office européen des brevets ou des instances étrangères) vienne à rejeter le dépôt de brevet, et notre expert agréé auprès de l’Office européen des brevets s’emploie aussitôt à défendre bec et ongles son dossier. Une étape délicate de la procédure.“Parler l’anglais juridico-technique est indispensable pour résoudre un problème souvent d’origine linguistique. Notamment dans les traductions de brevets d’origine japonaise.” D’autant que les procédures orales portent sur des briques de logiciels, des systèmes informatiques, ou des procédés complexes, où machines et logiciels sont imbriqués.

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Geneviève Meunier