La mise en ?”uvre d’un entrepôt de données a constitué un tournant dans la vie de Brico Europe. Ce distributeur spécialisé dans le matériel de bricolage est présent non seulement en Belgique, mais également en France, en Espagne et au Portugal. Le groupe a installé le système d’aide à la décision Showcase Strategy, de l’Américain Showcase Corporation. Ce produit est opérationnel depuis le début de cette année. “Nos capacités d’analyse se sont multipliées, explique Fabien Peyronnet, directeur informatique de Brico Europe. Nous pouvons, par exemple, analyser nos différents chiffres d’affaires réalisés dans les quatre pays, où nous sommes présents, par catégorie de produits.” L’utilisation du logiciel bouleverse les méthodes de travail. “Un contrôleur de gestion qui passait une semaine à produire des rapports peut maintenant utiliser ce temps pour analyser leurs résultats”, poursuit Fabien Peyronnet.
La culture AS/400 a guidé la décision de la société
Le distributeur a retenu le prestataire de services Valoris pour l’aider à se déterminer et à installer une solution. L’étude du marché avait placé Brico Europe face à un système de l’éditeur SAS, sous Unix, et à Showcase Strategy, sous AS/400. Le choix de ce dernier est dû au fait que les ingénieurs de la société belge connaissent bien ce matériel.“L’utilisation de cette plate-forme nous facilitait le travail, commente le directeur informatique. Son exploitation était plus facile à gérer qu’Unix. Par ailleurs, le problème du chargement de la base de données ne se posait pas, car nous avions l’habitude de travailler avec DB2, et nous sommes équipés d’un logiciel pour l’alimenter automatiquement. Enfin, compte tenu de l’expérience qui est la nôtre dans cet environnement, nous gagnons entre 10 et 20 % sur les temps estimés de développement.”Cependant, les participants au projet ont dû vaincre des difficultés lors de la préparation de la constitution de l’entrepôt de données. Ils ont eu des difficultés à simuler les temps de chargement et de calcul avant d’effectuer les opérations elles-mêmes.“C’est l’expérience des bases de données qui nous a guidés, précise Fabien Peyronnet. Si l’on se trompe dans une méthode de calcul ou dans la façon d’agréger les informations, il faut recommencer tout le chargement.”Pour favoriser l’acceptation du système décisionnel, des utilisateurs ont été intégrés dans l’équipe qui effectuait la recette. “Cette précaution est importante, conclut le directeur informatique. Si les utilisateurs ne sont pas convaincus de la fiabilité des informations, ils n’utiliseront plus l’entrepôt de données. Ce serait alors un investissement perdu.”
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