Passer au contenu

BOL se nourrit des restes de Boxman

La filiale de Bertelsmann, BOL, s’empare de la base de donnée clients de Boxman. Après l’acquisition de CDNow, en juillet dernier, et les accords passés avec Napster, le propriétaire de la major BMG renforce son pôle Internet.

L’Amazon allemand BOL a repris les actifs de Boxman, dans le cadre de la liquidation judiciaire du site d’origine suédoise. Particulièrement visée par ce rachat, la base de données de 600 000 clients vient enrichir celle de BOL, filiale de Bertelsmann, qui contient aussi celle de CDNow. Finalement, BOL n’a aucune intention de réactiver l’activité du disquaire, dont il considère la marque comme trop marquée par l’échec de Boxman.L’éditeur allemand, auquel appartient la major musicale BMG, semble s’être fait une spécialité de profiter des aléas financiers des ” pure players ” en mal de rentabilité. Bertelsmann avait déjà sauvé CDNow de la faillite en le rachetant pour 110 millions de dollars en juillet dernier.Cependant, l’utilisation de la base de données clients de la société suédoise, inactive depuis plusieurs mois, risque de s’avérer compliquée. En effet, les huit bases de données clients correspondant aux huit pays d’implantation de Boxman, sont soumises à huit lois différentes.En outre, et afin de profiter de l’audience résiduelle, BOL s’est aussi emparée des noms de domaine déposés par Boxman en Europe.La stratégie Internet de l’éditeur allemand se précise un peu plus avec cette acquisition et l’accord passé avec Napster. Le site américain vient en effet d’annoncer que la nouvelle mise à jour de son logiciel d’échange de fichiers musicaux sur Internet comprendrait un lien vers le site de vente en ligne CDNow.Ces liens permettront aux internautes de choisir parmi les quelque 500 000 produits mis en vente sur le site. Les termes financiers de l’accord ?” et notamment la rétribution que recevra Napster pour les achats réalisés par ses utilisateurs ?” nont pas été précisés.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Frantz Grenier (avec Reuters)