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Bol boit la tasse

Deux mois après son intégration dans Bertelsmann Direct, le repositionnement de Bol s’accélère. Son avenir oscille entre fermeture de sites et fusion avec les clubs de livres du groupe allemand.

Les incertitudes planent toujours sur l’avenir de Bol. Bien des choses ont changé chez le libraire en ligne depuis son intégration dans la structure des clubs de livres de Bertelsmann, son propriétaire. Alors que le rachat ne date que de deux mois, Bol a déjà fermé cinq de ses filiales.Les internautes norvégiens et danois sont ainsi conviés à réaliser leurs achats sur les sites de pays voisins. Quant aux sites asiatiques (Malaisie, Singapour et Hongkong), ils subsistent, mais les bureaux des filiales sont fermés. Ainsi, pour Bertelsmann, le développement de Bol se limitera désormais aux pays où le géant allemand possède des clubs de livres.Des rumeurs concernant la fermeture imminente de ses antennes espagnole et française se font de plus en plus pressantes. ” Tout est à négocier, rien n’est encore fait “, explique le porte-parole de la division française.En France, pourtant, Bertelsmann peut profiter d’un parc de 4 millions d’abonnés et d’une multitude de boutiques avec France Loisirs. Mais la situation est plus compliquée ici quailleurs. En effet, Vivendi possède toujours 50 % de Bol et 50 % de France Loisirs. ” Ce qui ralentit beaucoup les discussions “, relate un proche du dossier.En Italie, Bol a déjà fusionné avec Mondolibri, le club de livres de Bertelsmann. Un sort identique devrait donc être réservé aux filiales française et espagnole de Bol.com. Mais il reste encore à en connaître les conditions.

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Frantz Grenier