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BMC met ses agents au repos

La nouvelle version de Patrol utilise un système de surveillance par requêtage automatisé.

Alors que le monde de l’administration des systèmes d’information semblait avoir arrêté depuis longtemps son modèle technologique avec la généralisation des agents intelligents, voici que BMC Software décide de s’en passer. En réalité, dans la nouvelle version Express de Patrol, l’éditeur privilégie la rapidité d’implémentation ?”“de dix à soixante-dix fois plus rapide qu’avec la version traditionnelle”, selon Christophe Richard, responsable avant-vente de la gamme Patrol chez BMC France. Et ce aux dépens du niveau fonctionnel. Patrol Express utilise, en effet, les API de contrôle à distance des applications surveillées, et ne nécessite donc pas l’installation de bouts de codes au sein desdites applications. Les requêtes d’interrogation des applicatifs inspectés sont paramétrées via une interface web. Revers de la médaille : l’outil ne peut administrer que les applications munies de ces API, et, contrairement à son aîné Patrol, il n’autorise pas les actions correctives. En outre, le nouveau-né de BMC, destiné en priorité aux grosses PME, “peut ne pas se révéler adapté pour les énormes infrastructures”, explique Christophe Richard. La prolifération de requêtes risquerait, en effet, d’encombrer le réseau. Contrairement aux versions “allégées” qui se multiplient dans l’industrie du logiciel, Patrol Express n’est pas à considérer comme un cheval de Troie. “Si cette nouvelle version peut aider à préparer la configuration des agents de Patrol, assure Christophe Richard, les deux outils n’ont pas la même philosophie en termes d’infrastructure.”

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Renaud Edouard