Passer au contenu

BMC lorgne le reporting de niveau de service

L’éditeur texan veut sortir d’une stratégie trop axée sur l’infrastructure.

Après l’abandon de la stratégie “tout agent” pour une méthode plus douce ?”“agent si besoin est”?”, BMC devrait pousser ses pions dans le domaine du reporting de niveau de service (Service Level Management ou SLM). Et ce à l’occasion de la sortie de Patrol Express V2, dont l’annonce devrait être faite à la mi-octobre.

S’éloigner des couches de bas niveau

“Les indicateurs seront de plus en plus présents au sein même des plates-formes des éditeurs [à l’instar de SAP, qui propose sa solution d’administration ?” NDLR]. Nous voulons donc nous diriger vers l’analyse et la présentation des données, estime Mary Nugent. Nous voulons rapprocher les données informatiques et métier.” Selon la vice-présidente et General Manager de l’activité Subscription Services, il sera plus facile à BMC de s’éloigner des couches de bas niveau ?” réseau, middleware, bases de données ?” que de s’en rapprocher, comme pourraient l’envisager des spécialistes du reporting SLM ?” Managed Objects, Systar, etc. L’approche de ces derniers consiste à partir d’indicateurs métier ?” par exemple, le temps de réponse lors d’un passage d’ordre par un trader ?”, et à s’appuyer sur des indicateurs techniques maîtrisés par Tivoli, HP Openview et BMC Software.L’éditeur refuse, pour le moment, de préciser si cette évolution se fera par acquisition ou via des développements internes. Cette volonté de s’éloigner des infrastructures n’est pas cantonnée à l’administration. Elle se retrouve dans le domaine du stockage, avec lapparition du concept de Storage Resource Management.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Renaud Edouard