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Bluetooth à l’assaut des réseaux mobiles

La jeune pousse israélienne Commil marie la technologie de connexion sans fil avec la téléphonie sur IP pour créer dans l’entreprise un réseau vocal unique.

A l’origine, il ne s’agissait que dune technologie de remplacement de câbles ?” par exemple, entre un PC et ses périphériques, ou encore un téléphone et un assistant personnel ou une oreillette. Bluetooth appartient à un
autre monde que celui du réseau local. Pourtant, la jeune pousse israélienne Commil vient de jeter un pont entre eux avec son système Cellarion.L’idée de base est de créer des points d’accès Bluetooth, comme il en existe en Wi-Fi. Ce sont les maîtres de chaque picocellule. S’y connectent des terminaux voix ou données comme des téléphones mobiles et des
assistants personnels (jusqu’à sept esclaves). Les téléphones proposés par Commil sont à la fois cellulaires et Bluetooth, puisque cette technologie prend en compte la voix (contrairement à Wi-Fi), et qu’il existe deux canaux voix par
picocellule.L’ensemble des picocellules constitue une sorte de miniréseau cellulaire. Ces points d’accès sont reliés à un serveur/commutateur (pour quatre ou huit points d’accès). Et celui-ci est lui-même connecté physiquement
au réseau local Ethernet. Une passerelle relie au niveau logique le monde Bluetooth et le monde IP/Ethernet. Dès lors, si l’entreprise est équipée d’un commutateur d’entreprise IP, les téléphones IP et Bluetooth/GSM ne
constituent qu’un seul et même réseau. Il est possible de prendre un appel destiné à son poste fixe sur son téléphone portable, via Bluetooth, au sein de l’entreprise.Les appels vers les mobiles depuis son poste fixe reviennent à des communications entre mobiles, et sont facturés moins cher. ‘ Dans le cas du seul échange de données, Wi-Fi se révèle mieux adapté. Mais dès lors
qu’il s’agit de données à faible débit et de communications vocales, Bluetooth s’avère plus efficace ‘
, estime Amnon Steiner, vice-président marketing.

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Jean-Pierre Soulès