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Biocodex structure son informatique autour de SAP

Le laboratoire pharmaceutique s’est décidé à installer SAP avant le passage à l’euro. Un chantier réalisé en quelques mois.

Nous avons mis huit mois pour déployer notre progiciel de gestion intégré. Certes, le projet a exigé une grosse mobilisation des équipes, mais tout s’est bien passé, sans rupture de la chaîne de production”, se félicite Éric François, directeur industriel du laboratoire pharmaceutique Biocodex. C’est en prévision du passage à l’euro, obligatoire pour le mois de novembre 2001, que Biocodex a choisi de renouveler son système d’information. “Nous possédions une multitude d’applications non intégrées, dont la plupart avaient été développées spécifiquement, se souvient Éric François. Outre l’impossibilité de faire évoluer ce système, nous subissions des problèmes de redondance et d’incohérence dans les traitements et les informations.”Le laboratoire commençait également à ressentir des manques fonctionnels importants, notamment dans la gestion des approvisionnements. L’arrivée de l’euro était l’ultime obstacle pour le système. Après une étude réalisée avec l’aide d’Ernst & Young, l’adoption d’une solution totalement intégrée s’est imposée. Biocodex analyse alors les offres de J.D. Edwards, de Ross Systems, de SAP et plus brièvement celle d’Intentia. “Pour départager ces acteurs, nous avons réalisé un benchmark auprès d’entreprises dont l’activité et la taille se rapprochaient de la nôtre, raconte Éric François. Dans plusieurs cas, nous avons également suivi les formations avant-vente des éditeurs pour bien comprendre la logique du produit.” Une démarche qui coûte un certain prix mais qui aura permis à Biocodex de choisir plus qu’un éditeur, à savoir un couple éditeur-intégrateur : SAP et le Groupe Expert.

Des premiers gains déjà tangibles

“Nous avons délibérément construit un cahier des charges avec peu d’impératifs et centré sur les aspects métier du projet. Notre objectif était de nous intégrer dans les flux de SAP et de nous couler dans la logique du produit, résume Éric François. Une démarche qui, dans un premier temps, nous a facilité la tâche, mais qui s’est par la suite révélée insuffisante pour les aspects fonctionnels.” Il faut dire que, parallèlement à l’intégration de SAP, Biocodex a développé deux interfaces avec le PGI. La première est une interface EDI avec le département des ventes, et la seconde permet aux caristes des entrepôts d’accéder directement à SAP à partir de leur PDA, relié au système par liaison radio. “Cette dernière interface qui, au départ, apparaissait simple, s’est révélée peu performante. Mener les deux projets de front était très ambitieux”, estime, avec le recul, Éric François. Quoi qu’il en soit, les délais de déploiement sont respectés : “Finalement, tout s’est bien passé et, le 5 novembre 2001, nous avons commencé à travailler avec notre nouveau système, se félicite Éric François. Nous observons déjà les premiers gains, notamment dans la lisibilité des données.”

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Stéphanie Renault