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Beau, mais sans surprise

Sorti en 2007, BioShock nous avait séduits par l’originalité de son univers, la richesse des graphismes et le scénario à la fois complexe et terrifiant. Ce…

Sorti en 2007, BioShock nous avait séduits par l’originalité de son univers, la richesse des graphismes et le scénario à la fois complexe et terrifiant. Ce nouvel opus débute dix ans après les événements du premier BioShock. L’action se déroule toujours à Rapture, la cité sous-marine d’inspiration Art-Déco. Cette fois, le héros voyage dans un scaphandre de Protecteur, ces énormes guerriers chargés de défendre les fillettes qui parcourent la cité à la recherche de cadavres pour en récupérer le sang souillé par une drogue, l’Adam. Le héros cherche lui aussi à retrouver une de ces “ petites sœurs ” qui lui a été enlevée dix ans plus tôt. Ce nouvel opus offre davantage d’action que le précédent. Les combats sont plus nombreux et plus accessibles : le héros peut désormais utiliser les pouvoirs spéciaux en même temps que les armes traditionnelles. Arc électrique, télékinésie, piratage de robots de surveillance, pyrotechnie… permettent de venir à bout de la plupart des ennemis. Heureusement, car ceux-ci ont la désagréable habitude de réapparaître à tout bout de champ ou de surgir de lieux impossibles (culs-de-sac, salles déjà nettoyées…). Seules les grandes sœurs, des mutantes vives et puissantes, constituent un challenge de poids. Il faudra souvent mourir, réapparaître dans la cuve de soin et retourner au combat pour les vaincre. À moins qu’elles ne se bloquent dans un élément du décor…, un bogue relativement fréquent. Au final, BioShock 2 séduit par sa beauté et son ambiance toujours aussi envoûtante. Cependant, l’effet de surprise ne joue plus. L’ensemble s’apparente davantage à un add-on (module d’extension) qu’à une suite originale.

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Philippe Fontaine