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BEA parie sur le commerce en ligne avec ses serveurs d’applications Java

Avec la sortie de la version 5.1 de ses serveurs d’applications, BEA Systems homogénéise sa gamme de produits. Nombre de fonctions d’e-business, telle la gestion du commerce sur mobile, l’enrichissent.

Jamais deux sans trois. Depuis le rachat de Web Logic, en 1998, BEA Systems disposait de deux souches de serveurs d’applications. La première était constituée du serveur Java, de Web Logic ; la seconde, du serveur de transactions Corba, issu du moniteur transactionnel Tuxedo. Avec Web Logic Express 5.1, BEA Systems vient donc d’agrandir sa petite famille. Cette solution est destinée aux petits sites Web bâtis sur des pages Web dynamiques accédant à un SGBD. Les technologies Java proposées sont les servlets et les Java Server Pages, ainsi que la connexion aux bases de données.

WAP et WML font une entrée remarquée

Web Logic Server représente le fer de lance de la gamme de serveurs d’applications de BEA Systems. Il cible les applications de commerce électronique utilisant la plate-forme J2EE (Java 2 enterprise edition). Il reprend les caractéristiques de Web Logic Express et emploie en plus les composants EJB (Enterprise JavaBeans), pour la logique métiers ; JMS (Java message service), pour l’accès aux middlewares orientés messages ; et JNDI (Java naming and directory interface), pour l’accès aux annuaires. Sa version 5.1 comprend plusieurs avancées significatives, dont la mise en ?”uvre des technologies WAP (Wireless application protocol) et WML (Wireless markup language). Elle offre aussi la possibilité de manipuler des documents XML (Extensive markup language), notamment pour le commerce B to B (Business to business). Elle permet également d’utiliser un cache mémoire en lecture des EJB de type Entité, ce qui laisse espérer des performances intéressantes. Ses fonctions de gestion de la sécurité sont plus évoluées. Enfin, Web Logic Server 5.1 annonce une meilleure administration, grâce, par exemple, à la compatibilité avec le standard SNMP, l’existence d’interfaces de programmation pour une administration plus évoluée et le filtrage des connexions des postes clients pour éviter l’éventuelle saturation des serveurs Java. Dans le haut de gamme, Web Logic Enterprise inclut dorénavant un moteur d’exécution Java, J-Engine, reprenant toutes les fonctions de Web Logic Server, en plus du moteur de transactions, dénommé T-Engine, dérivé de Tuxedo et conforme aux standards EJB et Corba. L’inclusion de Web Logic Server a pour objectif de proposer un produit capable de tout faire, tant en matière de front-office Web et WAP (serveur Web ; pages dynamiques ; portail ; fonctions de personnalisation des composants Java de commerce électronique, etc.) que de back-office (moteur éprouvé de gestion de transactions distribuées, fonctions d’intégration des mainframes, multiples personnalités. Les interfaces Corba, Tuxedo, Java, C++ et Cobol facilitent son intégration.

Front et back-office : deux niveaux de pare-feu

Cette séparation du front-office et du back-office est également vraie en ce qui concerne la sécurité, avec le support des architectures à deux niveaux de pare-feu (le premier entre le Web et le front-office ; le second entre le front et le back-office). Web Logic Enterprise s’adresse aux applications nécessitant d’importants volumes de transactions, une intégration forte à l’existant et une disponibilité sans faille à l’échelle de l’entreprise.

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Jean-François Masler