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Band-X, le leader du trading

Un an après le début de ses activités en France, Band-X, place de marché électronique pour l’achat et la vente de bande passante, de minutes commutées, d’espaces de colocalisation et de capacités de transit IP, peut dresser un bilan encourageant.

Sous la houlette de Charles Orsel des Sagets, p.-d.g. France, Band-X s’est ainsi déjà trouvé dans l’obligation de s’installer, avenue Hoche à Paris, dans des locaux trois fois plus grands, de 200 m2. Il a recruté en France près de 80 clients, qu’il raccorde non plus seulement chez LDCOM à Courbevoie, mais également, désormais, chez Telehouse2, boulevard Voltaire, à Paris. Parallèlement, l’opérateur a développé sa présence internationale. Outre Londres, qui a été son point de départ en 1997, le voilà maintenant installé également à Hoofddorp, pour le Benelux, et à Francfort, New York, Sao Paolo, New Dehli et Hong Kong.En 2001, son chiffre d’affaires sera de 16,5 millions de dollars, soit presque le triple de l’année 2000. Pour l’ensemble de ses services Web de trading, Band-X sert aujourd’hui d’intermédiaire entre 26 vendeurs et quelque 150 acheteurs.“Parmi ces 26 vendeurs, précise Charles Orsel des Sagets, on trouve les deux tiers des opérateurs de backbone. Dans quatre à cinq ans, nous prévoyons d’en avoir une trentaine, mais guère plus. Il nous suffira d’avoir les leaders.” Les acheteurs, quant à eux, sont principalement des grossistes, qui revendent ensuite au détail. Parmi eux, quelques entreprises, comme Sun. Mais leur part est encore peu significative. Au nombre des clients, vendeurs ou acheteurs, il est permis de citer Colt, Global Crossing, Ebone, Gric, KPN Qwest, Sprint, Madge, Cable & Wireless, Eircom, Telia, Level 3, Carrier1…À ce jour, Band-X traite ainsi près de 5 % du trafic mondial de transit IP. ” Mais à 4 ou 5 ans, nous prévoyons une part de 50 % “, poursuit le p.-d.g. français. En très forte croissance (de l’ordre de 20 à 30 % par mois), le transit IP devrait être prépondérant en chiffre d’affaires dès avant deux ans. Band-X emploie aujourd’hui à travers le monde quelque 230 personnes, dont un tiers en Angleterre. Ces effectifs devraient continuer de croître, eux aussi, mais modérément, 300 personnes paraissant un optimum à terme.

Un marché plus frileux

La bataille, cependant, n’est pas encore tout à fait gagnée. Band-X n’est pas encore à l’équilibre, même si certaines activités en Angleterre, comme le trading de minutes commutées, le sont déjà. Le marché est devenu plus frileux, et les clients plus circonspects.“Mais nous n’avons encore jamais eu d’impayés et nos réserves financières devraient nous permettre de tenir jusqu’à la profitabilité”, reconnaît le p.-d.g. français. Le salut sera donc forcément dans la course au volume, sans compromis sur la qualité de service (www.band-x.com).

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Jean-Claude Streicher