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Bad Company 2 Onslaught, premières impressions

Multijoueur par définition, Bad Company 2 se met à la coopération avec un mode Onslaught, qui contiendra quatre cartes pour « fraguer » en équipes. On y a joué.

Vous êtes plus dîner entre amis que grosse soirée en boîte ? Vous appréciez bien plus la chaleur engageante d’un groupe de copains que la cohue houleuse d’un réveillon à cent personnes ? Onslaught est fait pour vous. Plus intimiste, si on peut dire, ce nouveau mode de jeu de Battlefield Bad Company 2 réunit quatre joueurs dans une équipe.

Pour le reste, le gameplay est identique, le ressenti des armes aussi plaisant, la maniabilité aussi efficace. D’ailleurs, les accros des modes multijoueurs pourront venir jouer entre amis avec les améliorations déjà acquises.

Contre-la-montre

Aller vite oui, mais pas sans réflexion et surtout sans entraînement. Mieux vaudra connaître son équipe et les cartes sur le bout des doigts. Car les ennemis dispersés disposent de nids de mitrailleuses lourdes, de blindés (terrestres, marins ou aériens) inopportuns, qui peuvent mettre assez facilement votre attaque en situation d’échec. Et quand il n’y en a plus, il y en a encore, des déploiements de nouvelles unités intervenant parfois, apparemment toujours aux mêmes endroits.

Prudence est mère de survie

Nettoyer les bâtiments est essentiel.
Nettoyer les bâtiments est essentiel. – Nettoyer les bâtiments est essentiel.

Si charger bille en tête sur un quad peut s’avérer parfois payant, mieux vaudra s’assurer qu’on ne risque pas sa peau bêtement. Le respawn privera votre équipe de votre soutien pendant un temps qui paraît une éternité. D’autant qu’elle perdra si tous ses éléments sont morts en même temps. Un conseil, si vous êtes le Last Man Standing, ne courrez pas dehors sous la mitraille ! Trouvez-vous un fossé profond ou un placard à balais et restez bien planqué.

Encore plus nerveux

Comme nous n’avions pas la main sur le serveur et, donc, sur les réglages de la partie lorsque nous y avons joué, difficile de nous plaindre du nombre relativement réduit d’ennemis, dont la quantité variera avec les quatre niveaux de difficulté disponibles. En revanche, la nervosité du jeu et le plaisir d’avancer de concert avec ses amis est un véritable plaisir, qu’on y joue sérieusement ou en plaisantant. La course au meilleur temps est aussi un joli moyen de dynamiser le gameplay, d’aiguillonner les ego et l’envie de faire mieux. On se retrouve à refaire la même map encore et encore sans trop de lassitude pour pouvoir améliorer son temps.

Plates-formes et prix

Annoncé uniquement sur Xbox 360 et PS3 – et le PC, alors ? -, Onslaught n’a pas encore de date de sortie. On sait d’ores et déjà qu’il coûtera 800 MS points sur Xbox 360 et 8,99 euros sur PS3. Pas si cher, au regard du plaisir ressenti et de la durée de vie virtuellement infinie pour qui aime collectionner les meilleurs classements.

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Pierre Fontaine