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Aviary stimule votre fibre créatrice

Cette suite logicielle accessible en ligne gratuitement vous permet de réaliser des images vectorielles, de créer ou de retoucher des images. Spectaculaire !

Inutile de dépenser des fortunes pour utiliser des logiciels de création graphique professionnels ! Avec Aviary, tout se passe en ligne et… gratuitement ! Cette suite, créée par une société américaine, se compose de trois logiciels puissants : Raven, un logiciel de dessin vectoriel ; Phoenix, un logiciel de retouche d’images ; Peacock, une application d’effets graphiques. Son seul défaut ? Tout est en anglais.Mais Micro Hebdo vous guide pour découvrir ces logiciels graphiques dont les interfaces sont, elles-mêmes, avant tout graphiques. Pour bénéficier de toutes les options du site, il suffit de vous inscrire en cliquant sur le bouton Create your account. Choisissez un nom d’utilisateur, un mot de passe et indiquez votre adresse e-mail. Vous accédez alors à votre compte et à toutes les fonctions d’Aviary. L’onglet You vous permet de retrouver vos données personnelles et vos créations. A droite, l’onglet Create vous ouvre les portes des applications d’Aviary : sélectionnez celles que vous souhaitez utiliser. C’est parti !
www.aviary.com

Raven, le créateur de dessins vectoriels

Dernier-né de la suite Aviary, Raven est un outil efficace de création de dessin vectoriel qui consiste à créer des formes et des lignes étirables et modifiables à souhait. Alors qu’avec un logiciel de dessin classique, vous allez créer un triangle une fois pour toutes, avec Raven vous pouvez tirer sur les trois sommets du triangle à loisir pour donner la forme voulue et, pourquoi pas, transformer le triangle… en rond. Principal avantage : les formes ainsi dessinées étant constituées de points, votre dessin final pourra être réduit ou agrandi sans perte de qualité, le logiciel recalculant sans cesse l’image. Cliquez d’abord sur Start from scratch. Vous décidez de la taille de votre image et ouvrez une page blanche. Les outils sont à gauche de l’image. La pointe de plume de stylo vous permet de dessiner des lignes, le crayon à papier sert aux traits à main levée, et la brosse dessine des formes. Pour modifier les tracés, utilisez les outils situés au-dessus de la pointe de plume : le premier en partant du haut permet de déplacer une forme, le deuxième sert à l’étirer, le troisième est utile pour déplacer les points composant la forme, et le quatrième sert à appliquer des angles à chaque ligne entre deux points. Sous le pinceau, un outil permet d’ajouter des textes et un autre de créer des carrés, étoiles et autres formes prédéfinies. En cas d’erreur, revenez en arrière avec un simple Ctrl + Z, un clic sur Undo dans l’onglet Edit ou via les flèches de défilement sous l’onglet File.Sur la droite de votre image, deux autres outils : les feuilles de calque, qui vous permettront de passer une forme derrière une autre et, éventuellement, de supprimer une forme en cliquant sur le bouton en forme d’œil, et l’outil de peinture, pour colorier les formes avec divers effets possibles. Pour finir, un simple clic sur le bouton Save as en haut à droite sauvegarde votre création

Phoenix, tout pour la retouche d’images

Pour retoucher une image avec Phoenix, déposez-la sur le site : cliquez sur Load existing file, sélectionnez l’image sur votre disque dur et cliquez sur Upload. Vous pouvez charger des fichiers aux formats Jpeg, Png ou Gif. L’image se charge alors immédiatement et apparaît sur le plan de travail.Les outils principaux sont situés sur la gauche : une flèche pour déplacer l’image, un outil pour appliquer des distorsions et trois outils pour sélectionner des éléments dans l’image. A cela s’ajoutent une brosse, un pot de peinture, un module de création de formes, un outil de texte et diverses applications de lissage et de tampon. Outre ces outils très complets, la force de Phoenix repose aussi sur ses calques. Au fur et à mesure de vos modifications et des copiers-collers, la liste des calques s’affiche sur la gauche de l’image avec des fonctions de gestion efficaces pour modifier la transparence et l’ordre d’apparition ou pour supprimer le contenu de certains calques.Dans la Barre de navigation, vous trouverez l’onglet Filters, dont les filtres n’ont rien à envier à ceux de Photoshop. Vous pourrez ainsi renforcer les contours ou appliquer des effets étonnants. L’onglet Image regroupe les réglages de luminosité, de contraste et saturation et les modifications de taille. Autre option pratique : Auto-Backup, sous l’onglet Layer, une sauvegarde automatique de l’image au fur et à mesure que vous travaillez

Peacock, le roi des effets spéciaux !

Des logiciels proposés par Aviary, Peacock est de loin le plus surprenant et le plus innovant, tant sur le fond que sur son fonctionnement. Peacock vous permet de créer ou de retravailler des images en appliquant des séries d’effets, du plus simple au plus complexe.A l’ouverture de Peacock, vous vous trouvez face à un espace de travail sur fond noir contenant le “ canvas ” : c’est l’aperçu de l’image finale. Pour débuter, vous pouvez soit charger une image depuis votre disque dur avec la fonction Import Resource dans le menu File, soit en créer une de toutes pièces en utilisant l’onglet Generators. Dans les deux cas, sélectionnez l’image et déplacez-la vers l’espace de travail. Elle y apparaît sous la forme d’une vignette.En posant cette vignette à proximité immédiate du canvas, vous constatez qu’elle se relie automatiquement au canvas par un fil. C’est tout le principe de Peacock : pour appliquer des effets, il vous suffit ensuite de placer les effets voulus entre l’image d’origine (la ressource ou l’image issue du générateur) et le canvas, en reliant la ressource à l’effet et l’effet au canvas. A vous d’établir les connexions entre les éléments qui composeront l’image finale. Sur ce chemin, vous pourrez ajouter des Controllers, des options permettant d’appliquer des transformations de taille ou de rotation à l’image. Notez que pour chaque élément de la zone de travail, vous pouvez régler les paramètres dans la partie Properties, à droite de l’espace de travail. Les possibilités sont infinies

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Didier Forray