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Avec Transitive, les logiciels s’affranchissent des plates-formes

L’éditeur s’attaque à la virtualisation à sa manière. Il permet à une application de tourner sur un système d’exploitation pour lequel elle n’était pas prévue à l’origine.

La société Transitive tente une nouvelle approche de la virtualisation avec QuickTransit, une série de logiciels capables de faire fonctionner une application sur des plates-formes matérielles différentes, sans modification du code
source ni du fichier binaire. L’éditeur évoque une ‘ virtualisation matérielle ‘ et propose quatre versions selon le processeur cible : une version pour Itanium (virtualisation des processeurs MIPS,
Power/PowerPC et x86), une pour Opteron (virtualisation des MIPS et Power/PowerPC), une autre pour x86 (mêmes CPU) et une dernière pour Power/PowerPC (virtualisation des processeurs MIPS et x86).Les quatre versions font fonctionner des applications issues des mainframes, ce qui rend pérennes les anciens logiciels. Toutefois, il faut que les systèmes source et cible soient identiques, ou qu’ils
appartiennent à la famille Unix/Linux, pour pouvoir faire correspondre les appels aux fonctions internes. Impossible de faire fonctionner une application Mac OS avec Windows.

Une perte de 20 %

Techniquement, le code binaire est décodé à la volée par paquets et transformé en une représentation intermédiaire commune à toutes les versions de QuickTransit. Cette représentation est optimisée pour les portions de code exécutées le
plus souvent, lesquelles sont stockées en mémoire pour être plus rapidement accessibles.Enfin, un générateur crée le code binaire destiné au processeur cible. Transitive annonce une perte de performances de 20 % par rapport au fonctionnement natif de l’application. QuickTransit est vendu uniquement à des
clients OEM, Transitive évoquant six clients sans dévoiler leurs noms, avec des annonces pour fin 2004.

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François Bedin