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Avec Pivolis, l’offshore trouve ses intermédiaires

La jeune pousse parisienne s’occupe de la gestion de projets commandés par des donneurs d’ordre français à des SSII indiennes.

Si le terme de pivotal provider demeure peu usité, Pivolis fait partie de ceux qui pourraient le populariser sur le marché français. Mission de la start-up issue d’Octo Technology ? Assurer la responsabilité du
développement de projets informatiques en s’appuyant sur des ressources en partie
offshore.La société se positionne d’emblée sur les technologies qui font la spécialité d’Octo Technology : J2EE, .NET, services web, et EAI. Elle bénéficie de l’expertise de développeurs indiens, notamment ceux qui sont
retournés dans leur pays d’origine après l’éclatement de la bulle internet aux États-Unis.Nouvel intermédiaire entre sociétés offshore et donneurs d’ordre, Pivolis assure tous les aspects juridiques et contractuels des projets, mais mise avant tout sur son expertise en matière de gestion de projet pour vendre sa
prestation aux grandes entreprises françaises. Celle-ci s’appuie sur un modèle mixte ‘ Onsite/ Offshore ‘.Vincent Massol, cofondateur et directeur technique de la start-up, a mis au point une méthodologie AOSD (Agile offshore software development), qui a largement recours aux technologies collaboratives, notamment issues du monde de
l’open source, pour permettre aux clients de Pivolis de suivre en temps réel les développements menés en offshore.La start-up a déjà passé des accords avec la SSII indienne KPIT. D’autres prestataires sont pressentis dans le monde, afin de disposer d’un personnel francophone à même de convaincre les grands comptes français.

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Alain Clapaud