Chercher les complications amène souvent les ennuis. Je n’ai jamais été convaincu par les vertus du sans-fil dans notre environnement bureautique. Malheureusement, l’effet mode et la prolifération des portables équipés en
standard d’une carte réseau wireless ont contribué à m’isoler.Pressé par des utilisateurs fatigués de connecter un câble à leur ultraportable, j’ai entrepris de déployer une couverture sans fil. J’ai d’abord été surpris du peu de documentation concernant les critères liés à
l’environnement : les constructeurs affichent des portées dépassant 500 m (marketing oblige !), sans donner les contraintes et les préconisations en intérieur.Faute de guides techniques fiables, j’ai dû me résigner à effectuer des tests grandeur nature. Première surprise : les équipements n’aiment pas du tout les murs, surtout quand ils sont en béton.Si on se fixe un débit minimal affiché de 40 Mbit/s, il faut presque tripler le nombre de bornes. Les réseaux de câbles Ethernet et électriques ondulés deviennent donc importants et coûteux.Le paramétrage m’a fait entrer au pays des clés de chiffrement : WEP, WPA et WPA2. Les plus récentes, censées être plus sécurisées, ne sont pas gérées par toutes les cartes installées… Je me suis donc contenté de la plus
ancienne, qui a pour intérêt de ne pas exploser le budget portables.Bilan technique satisfaisant au niveau couverture et QoS mais… mitigé au niveau financier : cela aura coûté plus cher qu’une installation filaire classique ! Sans compter les coûts engendrés par les probables
mises à jour à venir.Pour l’utilisateur, ça marche très bien et c’est pratique. Les autres critères comme le coût, la sécurité, la maintenance, l’exploitation, l’effet sur l’environnement et la santé ? Des
détails !* MM. Red, Green, Yellow,Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.
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