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Avec Larrabee, Intel peut-il avoir la peau de nVidia et d’ATI ?

Ce n’est pas qu’une simple histoire de cartes graphiques pour jouer. L’enjeu est autant économique que technologique. Explications.

“ Il n’y a que les chiens qui ont peur qui aboient ! ” Quand chez Intel certains responsables évoquent la guerre sans merci dans laquelle nVidia s’est lancée depuis plusieurs semaines, ils n’y vont pas de main morte. Et pour cause : nVidia rappelle à qui veut l’entendre que la puissance d’un PC n’est plus à être associée à celle des microprocesseurs (CPU). L’enjeu n’est cependant pas que technologique, il est aussi et avant tout économique. Sinon pourquoi chez nVidia martelle-t-on à grand renfort de benchs et d’autres mesures techniques “ qu’il est plus logique de mettre la main au portefeuille pour équiper un PC d’une bonne carte graphique que d’une puce à quatre cœurs sous-exploitée ”.

Intel n’est pas pour autant sourd à de tels arguments. Voici déjà plusieurs mois que le fondeur cherche à revenir dans la course aux cartes 3D. Passant du rang de rumeur à celui de projet en cours, le projet Larrabee représente le futur des processeurs graphiques (GPU) du géant du processeur. A l’heure où la frontière entre CPU et GPU tend à devenir floue – on voit des GPU qui se révèlent plus puissants que des CPU dans certaines applications de calcul –, la firme californienne entend faire un retour tonitruant et faire de l’ombre aux ténors de la puce 3D que sont nVidia et AMD-ATI.

Larrabee est une puce à plusieurs cœurs, chacun de ceux-ci étant basé sur l’architecture des premiers Pentium.

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Adrian Branco