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Avec la Ligne 1000, Sage libère les logiciels de gestion

Avec sa nouvelle suite de gestion, Ligne 1 000, Sage s’attaque au marché des entreprises comptant jusqu’à 2 000 salariés Ses atouts résident dans ses possibilités de personnalisation et d’enrichissement fonctionnel

Pour l’éditeur anglais Sage, les suites comptables fonctionnellement rigides et à l’interface coercitive sont désormais obsolètes. C’est du moins le message que l’éditeur tente de faire passer avec l’annonce de sa nouvelle suite de gestion, Ligne 1000. Destinée aux moyennes et grandes entreprises de 200 à 2 000 salariés, cette suite comporte les classiques modules de gestion comptable et financière 1000 et les immobilisations 1000.

De nombreux outils d’adaptation

La paie est, pour l’instant, celle de la Ligne 500 (prévue pour les PME jusqu’à 200 personnes), tandis qu’un module de gestion commerciale 1000 viendra prochainement compléter la gamme. Cette suite est assortie d’une autre nouveauté, le Concepteur de requêtes Sage : un outil d’analyse multidimensionnelle qui permet à chaque utilisateur, dont le profil a été défini, de disposer en temps réel d’un accès personnalisé aux bases centralisées. “Plus qu’un outil de reporting transversal, ce module prend en compte l’ensemble des comportements et des règles métier d’une organisation et devient un outil de pilotage de l’entreprise”, commente Alain Conrard, directeur du marketing produits de Sage France.Hormis ce nouveau module, l’atout principal de la Ligne 1000 réside dans les facultés de personnalisation du progiciel en fonction des besoins et méthodes de chaque entreprise. Elle est en effet dotée de la technologie ESM (pour Extensions Spécifiques Métier), ainsi que de divers outils d’adaptation. Les utilisateurs peuvent ainsi, sans aucune connaissance des langages de développement, ajouter des fonctions au modèle de données, par exemple, pour prendre en compte une nouvelle réglementation fiscale ou de nouveaux processus.La modélisation est effectuée à l’aide d’UML et XML (eXtensible Markup Language) sera utilisé pour la gestion des flux. Afin de garantir l’homogénéité de l’application, des assistants guident l’utilisateur lors des différentes étapes de la conception. Lors de la phase de modélisation, celui-ci crée en mode objet des classes d’extension (tables de données) et des attributs associés (champs), ainsi que des associations entre ces classes, le tout par simple glisser-déposer. En manipulant des objets, toujours en utilisant une interface graphique, l’utilisateur peut aussi définir à loisir des règles métier de premier niveau selon les spécificités de l’entreprise. Le logiciel générera automatiquement les lignes de code afférentes.Pour la réalisation, les modules Designer d’écrans et Designer d’états prennent aussitôt en compte ce qui a été construit en amont et, à partir d’une liste fournie, adaptent les écrans et les états à l’activité de l’entreprise. Cerise sur le gâteau, il est aussi possible de personnaliser l’interface à l’aide d’une palette de composants graphiques fournie en standard.

Un atelier de développement d’applications complémentaires

Outre ESM, Sage fournit aux développeurs de SSII partenaires un module DSM (Développements Spécifiques Métier). Ce dernier, une sorte d’atelier de développement, est prévu pour l’élaboration de tout ou partie d’applications complémentaires à l’outil de gestion standard. DSM comprend une palette d’outils graphiques et un ensemble d’objets UML, sur lesquels repose d’ailleurs la Ligne 1000. Un Inspecteur d’objets sert à garantir l’intégrité, la cohérence, la persistance et la sécurité des données. Le module DSM est compatible avec l’architecture COM, pour une utilisation externe avec les langages C++, Delphi et Java.Enfin, Ligne 1000 fonctionne en architecture 3-tiers avec Windows NT ou 2000 et est compatible avec les bases de données SQL Server et Oracle 8. Elle est proposée à 125 000 F ht (19 056 ?) pour 10 postes. Avec DSM et ESM, le logiciel revient à 180 000 F ht (27 441 ?). Ces prix comprennent une formation au fonctionnement de la suite ESM. Il faudra ajouter 10 000 F ht (1 524 ?) pour une formation à DSM.

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THIERRY COURTOIS et FABRICE ALESSI