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Avec la GeForce FX 5900, nVidia sort de l’ombre d’ATI

La société californienne veut, avec son nouveau processeur graphique, damer le pion à ATI. Au menu, une meilleure gestion de la mémoire et des ombres.

nVidia reprend l’avantage. Que lui avait ravi ATI, avec la Radeon 9800. Qui avait été privé de la première place par le même nVidia… Dans la
course au processeur graphique pour PC le plus rapide, les deux sociétés se livrent à un sprint effréné, le but étant de reprendre l’avantage à chaque sortie de puce. Cette fois,
c’est nVidia qui repasse devant, en sortant la GeForce FX 5900, une puce qui corrige les défauts de son prédécesseur et améliore la gestion des ombres.C’est à l’occasion de l’E3, le grand salon californien des jeux vidéos, que la compagnie va présenter sa dernière création. Le rôle de la gamme 5900 est d’occuper le créneau du haut de gamme, laissant le reste du marché aux 5600 et
autres 5200. Plus question toutefois de GeForce FX 5800. Sortie en retard, parfois poussive, la précédente puce haut de gamme de nVidia va purement et simplement disparaître.‘ La gamme 5800 est remplacée par la gamme 5900, précise Stéphane Quentin, directeur marketing technique France de nVidia France. L’amélioration en performance devrait tourner entre 15 et
40 %. Quant aux problèmes de son de la 5800, ils vont aussi disparaître. ‘
Pour tenter de persuader les acheteurs, nVidia vante les fonctionnalités propres à la GeForce FX 5900. Ainsi, l’interface de mémoire à 256 bits améliorera la bande passante mémoire, a priori un plus pour le
chargement des textures (habillage des objets en 3D).Autre nouveauté, l’Ultra Shadow. Aujourd’hui, un jeu de qualité se doit de calculer les ombres d’un maximum d’objets et autres personnages. Au risque de multiplier les calculs inutiles. ‘ L’Ultra Shadow permet de
ne pas calculer les ombres situées derrière des ombres déjà affichées ‘,
poursuit Stéphane Quentin.Pour tester la valeur de ces procédés, il faudra toutefois patienter, le temps de voir des jeux les exploiter. En particulier jusqu’à la sortie, d’ici à l’été, de
Doom 3, la nouvelle version du jeu dID Software, considérée comme le futur nec plus ultra de la 3D.

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Ludovic Nachury