Passer au contenu

Aux Etats-Unis, les liseuses ont plus la cote que les tablettes

Selon une étude, 12 % des Américains posséderaient une liseuse électronique, soit deux fois plus qu’il y a six mois. En revanche, le marché des tablettes tarde à décoller, avec 8 % d’utilisateurs seulement.

Les liseuses électroniques sont en train de trouver leur public. Selon une étude réalisée au mois de mai 2011 [PDF] par l’institut américain Pew Research Center, 12 % des Américains en possèdent une. Un chiffre deux fois plus élevé que six mois auparavant.

L’étude s’intéresse aussi aux détenteurs d’une tablette tactile comme l’iPad ou la Galaxy Tab. Le marché ne connaît pas la même croissance : 8 % des adultes américains en ont une, soit 3 % de plus qu’en novembre 2010. Mais la croissance ralentit. De plus, 3 % seulement de la population a craqué pour ces deux types de terminaux à la fois.

Les possesseurs de tablette plus jeunes

L’étude, réalisée sur un échantillon de près de près de 2 300 Américains de plus de 18 ans, cherche aussi à définir le profil des propriétaires de ces terminaux. Les liseuses séduisent plutôt les 30-49 ans, suivis de près par les 50-64 ans, et se trouvent en majorité dans les foyers comprenant des enfants. En novembre 2010, elles étaient surtout présentes dans les foyers disposant de revenus supérieurs à 50 000 dollars par an. Mais, dans les six derniers mois, ce sont les foyers gagnant plus de 75 000 dollars qui ont boosté la croissance, puisque cette catégorie est passée d’un taux d’équipement de 12 % à un taux de 24 % au cours de cette période.

Les tablettes séduisent un public bien différent, puisque ce sont les 18-29 ans qui en sont les plus friands. Mais, vu le prix de ces objets, leurs propriétaires sont principalement issus de la catégorie des plus hauts revenus (plus de 75 000 dollars). Et ce sont pour la plupart des hommes, une différenciation sexuelle que l’on ne retrouve pas chez les utilisateurs de liseuse.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction