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Auféminin.com dans le vert

Auféminin.com a clos le mois d’octobre avec une marge nette de 11 %. Ses dirigeants estiment que l’entreprise est sur une voie royale pour atteindre la rentabilité en 2003.

Le portail féminin, introduit sur le Nouveau marché en juillet 2000, a connu un exercice positif sur le mois d’octobre dernier. Pour la première fois, Auféminin.com devient rentable, avec une marge nette de 11 %. Dans le même temps, l’audience du site atteint un record avec 1,15 million de visiteurs uniques pour ses quatre sites en Europe, dont 816 000 en France.Avec un modèle économique reposant quasi-exclusivement sur la publicité, Auféminin.com a souffert du retournement du marché, pourtant, son chiffre d’affaires croît trimestre après trimestre. Au premier semestre 2002 (fin juin), son résultat net est passé à -717 000 euros au lieu de -2,5 millions, un an plus tôt. Pour son directeur général, Marc-Antoine Dubanton, la tendance est saine, et la société devrait connaître une année 2003 bénéficiaire, après un dernier exercice légèrement dans le rouge en 2002.” Sur le marché publicitaire, les prix unitaires ont eu tendance à baisser au début de l’année avant de se stabiliser. La hausse de notre chiffre d’affaires s’explique par la hausse du volume d’audience, et du nombre d’annonceurs “, explique-t-il.En outre, Internet a une rapide et heureuse tendance à se féminiser. Selon une étude de NetValue, quelque 45 % des internautes sont des femmes, soit 25 % de plus que l’année dernière. Elles seraient près de 5 millions à se connecter à leur domicile, et leur nombre va en augmentant. La croissance est donc favorable à Auféminin.com, qui a su trouver son équilibre.Après avoir compté jusqu’à 55 employés, la société a réduit ses effectifs à 23 salariés. Des raisons économiques ont aussi poussé l’entreprise à internaliser ses développements et ses équipes techniques.” Notre nouvelle configuration, expérimentée depuis un an et demi, a montré son efficacité, affirme Marc-Antoine Dubanton, alors nous continuerons dans cette voie-là. Cependant, nos 12 millions d’euros de trésorerie nous donnent assez de puissance pour nous développer. Cela pourrait éventuellement nous pousser à une acquisition, ou bien nous permettre de miser sur de nouveaux développements technologiques. “

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Frantz Grenier