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Attol Testware à l’étroit sur son marché aéronautique

L’éditeur de systèmes de test pour applications critiques ouvre des filiales internationales et attaque de nouveaux secteurs.

Trois ans après sa filialisation au groupe Atos, Attol Testware se trouve trop à l’étroit dans les limites de l’Hexagone. D’autant que l’éditeur de logiciels de test pour applications critiques en aéronautique réalise déjà à l’export près de 30 % de son chiffre d’affaires total de 20 MF en 1999. La société a décidé de passer la vitesse supérieure en se positionnant à l’international et en étoffant son catalogue de nouveaux produits. Ce plan de développement est soutenu par une levée de fonds de 22,8 MF (3,5 M?) auprès d’un groupe de sociétés de capital-risque (Siparex Ventures, FCPI Innovafrance, et la Financière de Brienne). Précédemment majoritaire, Atos ne détient désormais plus qu’un tiers du capital.
Première étape : ouverture fin juin d’une filiale allemande à Munich, qui sera suivie en octobre d’une filiale aux Etats-Unis.
Seconde ambition : développer de nouveaux marchés sectoriels et dépasser celui de l’aéronautique, vers l’automobile et les télécommunications. “La nouvelle gamme de produits, prévue pour 2001, est une offre test pour des applications orientées objet (Java ou C++). Des technologies susceptibles à la fois de répondre à nos marchés actuels et de s’ouvrir à bien d’autres environnements” précise Patrick Roulet, PDG d’Attol Testware.
L’éditeur compte un effectif de trente-sept personnes et prévoit d’en recruter une vingtaine d’ici à la fin de l’année. Son objectif est de réaliser un chiffre d’affaires de 28 MF en 2000 et 80 MF dans trois ans


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Anne-Marie Véziat