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ATM

Protocole de réseau polyvalent permettant d’accéder au haut débit sur les réseaux d’interconnexion

Sigle de Asynchronous transfer mode. En français, les spécialistes disent plutôt technique temporelle asynchrone ou TTA.Pour interconnecter des réseaux locaux ou des réseaux métropolitains, on utilise la commutation de paquets avec établissement de circuit virtuel. Parmi les différentes techniques disponibles, on a d’abord exploité amplement le protocole X.25, qui offre un débit allant jusqu’à 2 Mbit/s, et par la suite un aménagement plus rapide du X.25, le relais de trames.Ces deux technologies ont été conçues pour transporter des données informatiques dont la réception n’est pas soumise à une contrainte de temps très stricte.Les applications de ces dernières années concernent de plus en plus des flux vidéo et audio, auxquels cette contrainte de temps s’applique (visioconférence, streaming audio, etc.).ATM respecte une telle contrainte, sans pour autant obliger à synchroniser sur un même top horaire tous les noeuds par lesquels passent les flux de ” cellules ” (terme qui désigne les paquets courts et de longueur fixe [53 octets] d’ATM).Il met en oeuvre deux niveaux de multiplexage sur les supports physiques (fibre optique notamment) utilisés : un réseau de conduits virtuels (virtual paths ou VP) brassés – respectant et répercutant le découpage temporel d’origine des flux ; et un réseau de circuits virtuels (virtual circuits ou VC) commutés, à l’intérieur de chaque conduit.Cette double architecture lui permet d’apporter une grande souplesse dans les applications et la gestion des réseaux et d’atteindre un très haut débit (à partir de 155 Mbit/s). Les applications peuvent solliciter 5 services distincts de transport, en fonction du débit souhaité et selon limportance de la contrainte de temps.

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Lionel Lumbroso