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Assurer la disponibilité des données e-business

Les contraintes d’exploitation des applications du Cneti sont maximales. Un SAN assure leur disponibilité selon les conventions de service.

Banque, Bourse en ligne, Intranet d’accès aux images numérisées des chèques, produits d’assurance… les applications e-business se multiplient à la Caisse d’Épargne. Elles viennent s’ajouter aux missions traditionnelles du Cneti (Centre national d’études et de traitements informatiques), qui assure, entre autres, 80 % des flux de compensation interbancaire pour la Caisse d’Épargne, soit 1,2 milliard d’opérations en 2001.Dans ce contexte, les contraintes de disponibilité et de sécurité des données sont maximales. “Les applications mainframes doivent redémarrer en moins d’une heure “, rappelle Emmanuel Willame, responsable du département Systèmes de la Caisse d’Épargne. Les nouvelles applications, pour leur part, s’appuient sur des environnements Unix. Mais il serait hors de question d’abaisser le niveau d’exigence. “Elles sont utilisées par la majorité des agents de la Caisse d’Épargne. Quant au site de Bourse en ligne, il doit être disponible 7 jours sur 7.”

Une architecture à deux sites

À cet effet, le Cneti tire parti d’une infrastructure à haute disponibilité, élaborée en octobre 2000 au terme d’un appel d’offres, qui marie secours de son site de production et intégration des environnements ouverts NT et Unix aux mainframes. Une architecture à deux sites a été déployée où toutes les machines stratégiques sont doublées (serveurs Unix, mainframes, baies et commutateurs Fibre Channel). Sur le site principal, deux baies SVA 9500 (Shared virtual array), de StorageTek, sont installées. La première est réservée au grand système, la seconde est partagée avec les environnements ouverts. Deux commutateurs Fibre Channel irriguent les six environnements Unix de production, tandis que le mainframe est raccordé aux deux baies via des canaux Escon.À 300 m, un second site, en tous points semblable, est relié en fibre optique au bâtiment principal. Les deux baies de production sont répliquées sur deux baies de secours, via des liaisons Power PPRC (Peer to peer remote copy). Le mainframe principal est raccordé à ces baies. Réciproquement, le mainframe de secours est connecté aux baies du site principal. Le principe est identique pour les environnements Unix qui sont doublés. Si bien que, si un serveur Unix tombe en panne, le serveur de secours prend la main à partir des données de la baie partagée. Et si une baie tombe en panne, le serveur Unix accède aux informations sur la baie de secours. Quant aux serveurs NT : “Nous allons tester leur raccordement au SAN “, conclut Emmanuel Willame.

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Xavier Bouchet