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Ascend Max 1800 de Lucent: un serveur d’accès distant rapide pour le transfert de fichiers

Ses performances en transfert de fichiers ?” par RNIS comme par modem ?” sont très correctes. Ses fonctions d’authentification sont complètes, mais il ne peut crypter les données.

La principale fonction d’un serveur d’accès distant est de permettre à un utilisateur d’accéder aux ressources du réseau local lorsqu’il est à l’extérieur. Il est alors possible, par exemple, de consulter ou de télécharger des fichiers qui se trouvent sur son poste de travail, d’accéder à un dossier public, etc. Nous avons testé le modèle Ascend Max 1800, de Lucent. Première conclusion : il offre une rapidité satisfaisante en matière de transfert de fichiers. A titre de comparaison, il est le plus rapide de notre banc d’essai rassemblant les modèles Shiva Lanrover D56 d’Intel, 833 IS de Perle Systems et Superstack II Remote Access 1500 de 3Com (ce dernier talonnant le Max 1800 en matière de rapidité). Avec le Max 1800, l’authentification des utilisateurs peut être utilisée soit en utilisant une base de données interne au serveur d’accès distant, soit en utilisant un serveur Radius (Remote Authentication Dial-In User Service).

Pas de cryptage des données

Pour authentifier les utilisateurs, le serveur a recours au protocole PAP (Password Authentication Protocol) ou Chap (Challenge Handshake Authentication Protocol), ce dernier présentant l’avantage de crypter le mot de passe et le nom d’utilisateur. Ses capacités d’authentification lui servent aussi à prendre en charge les appels ?” procédé aussi appelé Call Back ?”, et donc le coût de la communication. Le Max 1800 peut faire office de pare-feu : les principales fonctions de filtrage sont présentes, excepté celle basée sur le nom de l’ordinateur (Host Name). Néanmoins, il est dépourvu de fonctions de cryptage des fichiers transitant par le serveur d’accès distant. Il est donc indispensable de compléter le serveur pour répondre à cet impératif de sécurité.Le choix d’un serveur d’accès distant repose également sur ses capacités d’administration. L’interface du Max 1800, développée en Java, est simple et relativement complète. On peut toutefois regretter qu’il ne soit pas possible d’administrer le serveur à l’aide d’un navigateur web et qu’il n’existe pas d’écran de contrôle sur le serveur. Enfin, il est possible de faire cohabiter plusieurs serveurs Max 1800 afin d’accroître le nombre d’utilisateurs pouvant se connecter à distance. Malheureusement, l’administration ne peut être centralisée, puisqu’il faut dupliquer les comptes utilisateurs dans la base de données de chaque serveur Max 1800.

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Ludovic Arbelet