Passer au contenu

ArteRadio.com propose aux internautes de créer des audioblogs

Pour la filiale d’Arte, il s’agit de permettre à tout un chacun de mettre en ligne des créations sonores originales.

C’est le Petit Poucet de la webradio, mais c’est aussi le pionnier du podcasting (90 000 abonnés) de l’Internet francophone.
ArteRadio.com récidive aujourd’hui en lançant
un service d’audioblogs. C’est-à-dire la possibilité donnée aux internautes de diffuser sur le Web des créations sonores originales.‘ Nous recevons en moyenne un CD de créations sonores par jour, sans parler des propositions de collaboration, explique Silvain Gire, responsable éditorial et cofondateur d’ArteRadio.
Grâce aux home studios, et aux logiciels de montage, il y a de plus en plus de gens qui font des sons. Les audioblogs devraient répondre à ce besoin d’expression. ‘Les contenus mis en ligne seront modérés. Ils devraient logiquement se situer non loin des productions d’ArteRadio, où l’on conçoit la création sonore comme une ‘ forme d’art […] des
verbatim, des témoignages, des paroles populaires sans musique ni commentaire
[…] qui sont autant d’images mentales pour les oreilles ‘, poursuit Silvain Gire.

Formules payantes et intégrations simplifiées

Lancée il y a quelques jours auprès des 5 000 abonnés de la newsletter du site, la plate-forme d’audioblogs compte déjà 25 espaces de diffusion comme ceux de Monsieur Typan ou de B.I.B (alias Bonheur-intérieur-brut). Un
service de base gratuit permet à l’internaute de disposer de son côté d’un espace de stockage sur un serveur pour y héberger ses productions avant de les mettre en ligne.Au-delà de ce service gratuit, trois formules payantes ?” ‘ très bien ‘, ‘ top ‘ et ‘ super-top ‘ ?” permettent de disposer sur ArteRadio
de 100 Mo à 1 Go d’espace disque, pour pouvoir mettre en ligne entre 3 h 30 et 35 heures de sons compressés en 64 Kbit, la diffusion des productions d’ArteRadio se faisant en 192 Kbit. Les prix varient, selon les
formules, de 6 à 36 euros par trimestre.Pour diffuser des sons, aucun besoin de manipuler le code source de la page Web, il suffit juste d’aller chercher le son désiré sur son ordinateur, comme un fichier joint. ‘ Il s’agit de fichiers MP3 ou Ogg (un
format libre). L’intégration se fait automatiquement sans avoir besoin d’utiliser un quelconque
player ‘, précise un journaliste d’ArteRadio, Thomas Baumgartner, qui accompagne ce projet depuis sa
genèse en février 2006.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Philippe Crouzillacq