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Ariba se resserre autour de son nouveau président

L’entreprise publie des résultats encourageants et vise un retour rapide à l’équilibre.

Ariba aurait-il enfin trouvé le président idéal ? Après le court mandat de Larry Mueller, de mai à juillet, puis un intérim assuré par le fondateur de la société Keith Krach, c’est finalement Robert Calderoni qui a repris les rênes de l’entreprise au mois d’octobre. Jusqu’alors directeur financier de l’éditeur, ce solide New-Yorkais semble en tout cas bénéficier du soutien qui avait fait défaut à Larry Mueller. “Le management fait bloc autour de lui”, assure Gérard Dahan, directeur marketing d’Ariba pour l’Europe du Sud.

Nouveau produit et nouvelle stratégie

Poursuivant le travail de ses prédécesseurs, Robert Calderoni s’est attaché à mettre la société en conformité avec le contexte de crise qu’elle traverse. Economies, contrôle de gestion sévère, réduction d’effectifs drastique, baisse des prix et attitude moins arrogante : le nouvel Ariba resserre les rangs face à l’adversité.L’éditeur a également lancé un nouveau produit (Enterprise Sourcing) et une nouvelle stratégie. Il ne se présente plus comme un spécialiste de la gestion des achats mais de celle des dépenses, une nuance lourde de sens dans la conjoncture actuelle. “En 2000, la demande était phénoménale et nous nous sommes sans doute un peu trop dispersés. Aujourd’hui nous avons cherché à mettre en place les conditions d’un retour rapide à la profitabilité”, explique Gérard Dahan. La société, qui annonce malgré tout un chiffre d’affaire annuel en hausse de 47 % à 409 millions de dollars, espère un retour aux bénéfices dès la fin du prochain trimestre.

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Jean-Baptiste Dupin