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Architecture : un compromis entre coût, sécurité et montée en charge

Le choix d’une architecture dépend de variables comme le degré d’intégration du web au système d’information, le niveau de sécurité attendu et l’importance des transactions métier.

Les architectures multitiers et l’indépendance croissante vis-à-vis des plates-formes techniques contribuent à faciliter la montée en charge, l’évolutivité et donc le dimensionnement initial d’une plate-forme web.Par ailleurs, les conditions d’intégration au système existant, les exigences de sécurité liées à l’ouverture vers des réseaux publics, mais aussi les contraintes de métier et de montée en charge, influent sur l’architecture et sur le choix de l’application.

Deux types d’architectures prédominent

Dans le premier cas de figure : la plate-forme est déconnectée du système d’information pour des raisons de sécurité ou parce qu’il n’y a pas de traitement en temps réel entre l’application web et les outils de back office. Elle se compose alors d’un serveur front office couplé à une base de données locale qui assure l’ensemble des traitements.“Le système d’information peut être isolé par une zone ” démilitarisée ” et les échanges entre la plate-forme web et le système d’information se limitent à des réplications en mode asynchrone”, détaille Christophe Bonnet, directeur du conseil en système d’information de Fi System.La deuxième architecture répond à des exigences d’interactivité et de temps réel entre la plate-forme web et le système d’information. La plate-forme sera alors constituée d’un serveur front office associé à un serveur d’applications.
“La connexion au système d’information s’effectue par l’intermédiaire de middleware orienté métier ou d’une EAI si l’application web nécessite l’intégration de nombreux systèmes ou d’applications distribuées en environnement hétérogène.”L’ajout d’un serveur d’applications transactionnel entre la plate-forme web et le système d’information permet de garantir la montée en charge de l’application à travers une dissociation successive des traitements.Il présente l’avantage de limiter les requêtes à l’application et, par ce biais, de réduire le temps des transactions. Par exemple, dans le cas d’un produit financier qui inclut des simulations, la phase de négociation entre le client et le vendeur peut prendre plusieurs minutes. Ce prétraitement métier peut s’effectuer sur une plate-forme intermédiaire, constituée d’un serveur d’applications et d’une base locale. La transaction vers l’hôte, destinée à la tarification du dossier, peut ainsi être réduite à quelques millisecondes. L’ajout d’une couche logicielle de répartition de charge permet en outre d’anticiper la montée en charge ” frontale ” de l’application à travers la répartition des flux entrants sur plusieurs serveurs.

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Ghislain Laporte