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Après la boulimie, Peregrine se met au régime

En se séparant de l’activité business relationship, l’éditeur se concentre sur son métier de base, la gestion d’actifs.

Après une campagne de croissance externe tous azimuts menée ces deux dernières années (voir tableau), Peregrine Systems met de l’ordre dans ses activités. L’initiative la plus spectaculaire de l’éditeur est sa décision de se défaire de son activité business relationship, l’un de ses trois grands pôles de compétence avec la gestion des infrastructures et celle des relations aux salariés.La banque Crédit Suisse First Boston a été chargée de trouver un acquéreur, et l’on évoque déjà les noms d’IBM, d’EDS ou de GE Global Exchange. L’unité business relationship était essentiellement issue des rachats récents d’Harbinger, un spécialiste de l’échange de données informatisé (EDI), et d’Extricity, éditeur d’outils d’intégration d’applications (EAI).

Le périmètre d’activité d’Harbinger trop large

En réalisant ces acquisitions, Peregrine comptait s’étendre vers la gestion des achats. L’objectif est en partie atteint, puisque l’éditeur a enrichi la dernière version de son produit Assetcenter de fonctionnalités d’e-procurement. Mais, le périmètre d’activité d’Harbinger dépassait largement ce qui intéressait véritablement Peregrine. D’autant que, comme le souligne Bruno Buffenoir, directeur business development de Peregrine France, “les conditions du marché ne nous ont pas permis d’investir à la hauteur de ce qu’un tel grand écart aurait nécessité “.En des temps difficiles, Peregrine se débarrasse donc d’une branche qui réclamait finalement plus d’efforts qu’elle ne contribuait à ses résultats pour concentrer toute son énergie sur la gestion dactifs, son c?”ur de métier.

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Jean-Baptiste Dupin