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Apple fait le ménage sur les applications de l’iPhone

Interrogé par le Wall Street Journal, Steve Jobs a reconnu l’existence d’un dispositif visant à supprimer toutes les applications suspectes téléchargées sur les iPhone et les iPod Touch.

Les tests de sécurité préalables à la mise en vente des programmes sur l’App Store, sont-ils si peu fiables qu’il faille mettre en place une seconde procédure de contrôle ? Malgré le succès rencontré par l’App Store, la plate-forme
d’applications pour iPhone, en termes financiers et en nombre de téléchargements, beaucoup d’utilisateurs se plaignent aujourd’hui de programmes imparfaits, et pour certains, bugués. Au point d’avoir parfois le sentiment désagréable d’être pris pour
des cobayes.La semaine dernière, Jonathan Zdziarski, un expert en sécurité, auteur de plusieurs ouvrages sur l’iPhone, affirmait avoir trouvé dans le système d’exploitation de l’iPhone quelques lignes de code pour le moins étonnantes. Ce code
redirigeait vers un site Apple qui ressemblait de fait à un embryon de liste noire des applications bannies de l’iPhone.

L’iPhone est-il prêt pour entrer dans l’entreprise ?

Interrogé par le Wall Street Journal, Steve Jobs a reconnu l’existence d’un tel dispositif. Au moment de la synchronisation, Apple peut ainsi, si besoin est, supprimer n’importe quelle application suspecte ou
contenant du code dangereux (pour les données de l’utilisateur), qui aurait été malencontreusement téléchargée sur un iPhone.Par ailleurs, le constructeur parfois très critiqué par les développeurs pour les délais de mise en ligne et de mise à jour des programmes, exerce un droit de vie ou de mort sur l’ensemble des applications proposées sur l’App Store.
Apple a, par exemple, récemment désactivé un programme baptisé ‘ Je suis riche ‘ qui permettait à son détenteur, moyennant près de 999 dollars, d’afficher son bien-être matériel en téléchargeant un
simple fond d’écran représentant une pierre précieuse rouge.Certains spécialistes s’interrogent malgré tout aujourd’hui sur ce double niveau de contrôle mis en place par Apple, arguant du fait que si les applications téléchargeables sur l’App Store et qui sont déjà censées avoir été testées ne
sont pas fiables à 100 %, l’iPhone ne serait pas digne de rentrer dans le monde de l’entreprise. Un marché pourtant très convoité par Apple désireux de contrer le succès du BlackBerry.

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Philippe Crouzillacq