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Antennes-relais : les opérateurs et les maires sont sur la même longueur d’ondes

L’Association des maires de France (AMF) dresse un bilan positf un an après la signature, avec les opérateurs, du Guide des bonnes pratiques sur les antennes-relais.

‘ 100 % des mesures de champs électromagnétiques effectuées depuis un an sont conformes, c’est-à-dire très inférieure à la réglementation en vigueur ‘, explique le président de l’Afom
(Association française des opérateurs de téléphonie mobile), Pierre Bardon.Depuis un an, 1645 mesures de champs électromagnétiques, financées par les opérateurs de téléphonie mobile, ont été réalisées ?” le plus souvent à la demande des collectivités locales ?” par des bureaux de
contrôle indépendants, accrédités par le Cofrac (Comité français d’accréditation). L’ensemble des résultats issus de ces mesures est consultable sur
Cartoradio.fr, le site mis en place par l’ANFR (Agence nationale des fréquences).Aujourd’hui, les seuils réglementaires en vigueur sont de 41 volts/mètre pour le GSM à 900 MHz, 58 v/m pour le GSM à 1800 MHz et 61 v/m pour l’UMTS à 2 100 MHz. ‘ Si une ou deux
antennes ont été débranchées, cela a été fait uniquement dans un souci d’apaisement de la part des opérateurs. ‘
Pour le reste, officiellement, pas de souci. ‘ L’Afom ne fait que relayer le consensus scientifique en la matière, au sein des comités d’experts de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), qui dit qu’en terme
d’exposition il n’y a aujourd’hui quasiment aucun risque à vivre à côté d’une antenne-relais ‘,
commente Jean-Marie d’Anjou, directeur général de l’Afom. Ce que conteste certaines associations, aux yeux desquelles aucun
consensus n’atteste de l’innocuité des antennes-relais.

Près de 40 000 antennes-relais sur le territoire français

Un an après la mise en place d’un
Guide des bonnes pratiques, élaboré avec le concours de l’AMF (Association des maires de France) sur les installations des antennes-relais, les résultats sont bons. L’heure est donc à
la transparence. Depuis le 28 avril 2004, date de la signature du document, 3 134 nouvelles antennes-relais ont été installées sur le territoire national. Dans le même temps, 9 962 antennes-relais déjà opérationnelles
étaient modifiées de ‘ façon substantielle ‘. Il s’agit là, le plus souvent, d’équipements adaptés au réseau GSM et mis à niveau pour l’UMTS. ‘ Depuis un an, le rythme de
déploiement des antennes-relais s’est stabilisé ‘,
indique Jean-Marie d’Anjou. Au total, la France compterait désormais près de 40 000 antennes-relais.Comme cela avait été convenu, pour tout projet d’antenne-relais, un dossier d’information est dorénavant remis en mairie et mis à la disposition du public. 6 308 dossiers de ce type ont été établis en 2004. Au niveau local,
selon l’Association des maires de France, une amorce de débat entre les opérateurs, les élus locaux et les administrés a également vu le jour avec la tenue de 664 réunions d’information sur l’ensemble du territoire.Mais au-delà de tous ces chiffres quelques points de communication restent encore à éclaircir. Selon un sondage réalisé du 24 mars au 8 avril 2005, par l’institut TNS-Sofres, auprès de 400 maires dont la commune est
couverte par un au moins des trois opérateurs, 84 % des édiles déclarent ne pas savoir que les opérateurs se sont engagés à prendre en charge financièrement toutes les mesures de champs électromagnétiques qui leur sont demandées par
écrit.Enfin, 56 % d’entre eux déclarent ne pas avoir entendu parler du Guide des bonnes pratiques. Et ce, même si ce document a été expédié à l’ensemble des 36 000 communes de France.

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Philippe Crouzillacq