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Android 4.2 : Google adopte la géolocalisation forcée pour Google Now

En supprimant l’option qui permettait d’activer la localisation d’un utilisateur dans Google Maps seulement, Google force la main des adeptes d’Android pour le bon fonctionnement de Google Now.

Avec l’arrivée de la version 4.2 d’Android, toujours surnommée Jelly Bean, Google a intégré de nouvelles fonctions et options dans son système d’exploitation mobile. Mais il semble également que le géant de Mountain View ait décidé de faire une croix sur un choix qui était offert aux utilisateurs jusqu’à la version 4.1.2.

Le choix de la géolocalisation

Android 4.1.2
Android 4.1.2 – Android 4.1.2

Ainsi, dans cette dernière, il est possible de n’activer la géolocalisation que pour certains services. Par exemple, pour Google Maps, mais pas pour Google Now, le service de recherches et d’informations contextuelles poussées sur votre smartphone (ou votre tablette) en fonction de l’heure, de votre emplacement, de vos habitudes de recherches, etc.

Dans la version 4.2, comme nous l’avons constaté, ce choix n’existe plus. Quand vous décidez d’activer sa localisation dans Google Maps, l’application de cartographie intégrée à Android, celle-ci est obligatoirement activée pour toutes les applications mises à disposition par Google, Google Now en tête. Et si vous souhaitez refuser le droit à Google Now de savoir où vous vous trouvez, il ne vous sera pas possible de vous repérer sur la carte de Google Maps.

Do Not Track nouvelle génération ?

De fait, Google ne s’en cache pas. Comme l’indique d’ailleurs clairement les commentaires quand on active la géolocalisation sur un smartphone ou une tablette Android : « les applications Google peuvent accéder à votre position lorsque vous ne les utilisez pas ».
Autrement dit, Google vous suit à l’envi et ne vous offre pas la possibilité d’activer cette fonction pour une seule application. Le problème est d’autant plus gênant que Google Now est tout autant un service quotidien qu’un moyen pour Google de récupérer des informations afin de dresser de vous un portrait « qualifié ». Même si pour l’instant, le géant américain se garde bien de franchir la ligne de l’inacceptable.

Pour autant, alors que le combat de Do Not Track est engagé (enlisé ?) pour le surf sur le Web, celui du Do Not Track dans le quotidien semble devoir encore faire parler de lui pour qu’on s’y intéresse.

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Bruno Cormier et Pierre Fontaine