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AMD refroidit les fabricants de semi-conducteurs

Malgré les prévisions encourageantes de la Semiconductor Industry Association, Advanced Micro Devices ne s’attend pas à redevenir positif avant le second trimestre 2002. Les fondeurs encaissent le choc mais ne cèdent pas à la panique

Le CAC 40 en baisse de 1,28 % à 4 514 points.Le Nouveau Marché perd 0,99 % à 991 points.A l’instar des marchés américains, la place de Paris s’offre une pause avant la publication d’une nouvelle vague de résultats trimestriels.La journée a donc été marquée par des prises de bénéfices sur les valeurs TMT (technos, médias, télécoms) telles que l’éditeur de jeux Infogrames (-9,15 % à 13,30 euros), Business Objects (-5,99 % à 34,50 euros) ou encore Equant (- ,39 % à 13,86 euros).Hier, la Semiconductor Industry Association (SIA) annonçait qu’elle tablait, pour l’année 2002, sur une progression de 6 % des ventes mondiales de semi-conducteurs. Immédiatement, l’indice sectoriel de Philadelphie (SOX) augmentait fortement (jusqu’à près de + 5 % en séance).Toutefois, le rebond fut de courte durée en raison des déclarations du président d’Advanced Micro Devices. Celui-ci estime qu’AMD ne retrouvera pas le chemin de la rentabilité avant le deuxième trimestre 2002. Le SOX pique alors du nez pour finir en baisse de – 2,29 %.Aujourd’hui, tous les fabricants de semi-conducteurs sont orientés à la baisse. En France, le groupe franco-italien STMicroelectronics perd 2,01 % à 35,62 euros et SoiTec Silicon se replie de 3,49 % à 17,95 euros.Les investisseurs se montrent prudents en attendant les commentaires et les perspectives d’Intel.A la hausse, la société Netvalue, spécialisée dans la mesure d’audience et l’étude des comportements sur Internet, gagne 7,69 % à 1,40 euros après l’annonce de la création de la première plate-forme Internet de services marketing. Pour cela, elle s’appuiera sur un panel de plus de 1,5 million d’internautes répartis à travers le monde.En hausse également, le leader mondial des banques de données sur l’art Artprice.com s’envole de 6,15 % à 3,45 euros. Il semblerait que sa filiale américaine ait réussi à convaincre les investisseurs qu’elle navait réellement pas été touchée par les événements du 11 septembre.

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Augustin Garcia