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Amazon et Google : leur pratique fiscale aussi visée par les Anglais

Des parlementaires anglais ont entendu Google et Amazon, soupçonnés de minimiser leurs impôts outre-Manche grâce à l’optimisation fiscale.

A l’heure où le fisc français réclame des arriérés d’impôts à Google et à Amazon, les deux géants américains d’Internet ont été entendus par des parlementaires anglais qui les soupçonnent de minimiser les sommes dûes aux impôts anglais. Hier, lundi 12 novembre 2012, des responsables d’Amazon et Google (et de la chaîne de cafés Starbuck) ont dû s’expliquer sur leurs pratiques fiscales respectives.

Si l’optimisation fiscale pratiquée par ces grands groupes n’est pas forcément illicite, l’austérité budgétaire prônée par les gouvernements outre-Manche comme en France, ont rendu ces pratiques politiquement discutables pour l’opinion publique comme pour les élus qui la représente. 

En l’occurrence, l’audition des responsables présents de Google et d’Amazon n’aurait pas convaincu les parlermentaires anglais. Le quotidien britannique The Guardian rapporte qu’Andrew Cecil, le directeur des affaires publiques d’Amazon, a été jugé « complètement évasif » après avoir été incapable d’évaluer le montant exact du chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise au Royaume-Uni.

Des pratiques légales mais pas forcément « morales » ?

De son côté, le réprésentant de Google, Matt Brittin, en charge des activités dans le nord de l’Europe, aurait déclaré « comme n’importe quelle compagnie, vous jouez avec les règles et gérez vos coûts efficacement pour offrir une bon rendement aux actionnaires ».

« Nous ne vous accusons pas d’agir illégalement mais de vous comporter de manière immorale », lui aurait répondu Margaret Hodge, parlementaire britannique et présidente de la commission qui auditionnait les multinationales américaines.

Retrouvez notre dossier sur le fiscalité des des géants de la High Tech

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Frédéric Bergé