AlterEgo sort de l’ASP pour la vente d’intranet mobiles sensibles
L’entreprise commercialisera directement ses serveurs Content Adaptation, Mobile Web et Adaptive Hub. Elle vise ainsi les entreprises qui souhaitent réaliser des intranet mobiles sur des marchés sensibles comme la banque ou l’assurance.
L’éditeur AlterEgo a commencé sa carrière en décembre 1999. L’an dernier, il commercialisait une offre ASP d’adaptation et de diffusion de contenus Internet vers les terminaux mobiles. Aujourd’hui, l’entreprise change de modèle et décide de commercialiser directement ses serveurs.
L’ASP ne contente pas tout le monde
” L’offre ASP a été une réussite, précise Tony Gasson, directeur général Europe d’AlterEgo. Nous avons réuni environ vingt-cinq clients, dont le quotidien USA Today ou le moteur de recherche AskJeeves, surtout aux Etats-Unis. Mais les entreprises à données sensibles comme les banques ne sont pas très attirées par le modèle ASP. Elles préfèrent disposer d’un serveur en propre, c’est ce qui nous a incité à changer notre modèle de commercialisation, et à proposer notre gamme sous forme de logiciels. “Du coup, AlterEgo arrive en Europe avec une offre modulaire complète Adaptive Performance Suite, qui devrait s’enrichir dans les prochains mois. Ses serveurs (voir encadré) visent à assurer l’adaptation et la diffusion de contenus Web aux terminaux hétérogènes.
Une offre adaptée aux réseaux mobiles GPRS et UMTS
” Nous visons d’abord les entreprises qui souhaitent donner un accès mobile à leur intranet. Pour ce faire, nous venons de conclure en Grande-Bretagne un partenariat avec la branche entreprises de BT Cellnet qui nous permettra de mettre sur le marché une offre complète d’intranet mobile, sur GPRS puis sur UMTS [réseaux mobiles de génération 2,5 et 3, NDLR ] “, explique Tony Gasson.AlterEgo reconnaît que le domaine de l’optimisation de l’Internet mobile est très couru en ce moment, et voit dans IBM (avec les options mobiles de Websphere) et Oracle ses principaux concurrents.Implanté à Londres depuis octobre 2000, AlterEgo compte aujourd’hui cent-cinquante collaborateurs. L’entreprise entame désormais une phase d’expansion européenne. A l’issue de deux tours de table qui ont permis de collecter 35 millions de dollars, AlterEgo envisage l’entrée en Bourse. Mais“plus tard que nous ne l’avions prévu. L’instabilité des marchés financiers en ce moment ne nous incite pas à la précipitation “, conclut David Downing, vice-président marketing de l’entreprise.
