Passer au contenu

Akamai fond sur la France

En 2002, la société veut réaliser la moitié de son chiffre d’affaires dans l’Hexagone Akamai compte s’imposer comme label de qualité

Moins de deux ans après sa création aux États-Unis par des membres du MIT (Massachusetts Institute of Technology), Akamai part à la conquête de la France et de l’Europe. Au mois de février, ce fournisseur de services Internet d’un nouveau genre a ouvert simultanément ses filiales française, allemande et britannique, aujourd’hui opérationnelles. Grâce à son logiciel de cache web, FreeFlow, il propose aux possesseurs de sites Internet des services de gestion de cache et de diffusion de contenu multimédia (ou streaming). Ces serveurs, répartis dans le monde entier, utilisent des moteurs heuristiques pour déterminer les contenus le plus souvent demandés et les rapprocher de l’utilisateur. “Sur une base de 160 gigaoctets acheminés pour 13 250 F ht par mois, nous multiplions entre deux et dix les performances d’un site sans ajout de matériel “, explique Bernard Seité, directeur Europe du Sud d’Akamai.

Mise en place d’un label ” Akamai Inside “

La société assure gérer actuellement 6 % du trafic Internet mondial. D’ici le mois de juin, Akamai France table sur la signature d’une quarantaine de contrats, en direct ou par l’intermédiaire de concepteurs de sites et de FAI. “D’ici 2002, nous réaliserons 50 % du chiffre d’affaires global d’Akamai en Europe “, poursuit Bernard Seité. En prévision, la filiale française disposera de 350 serveurs répartis dans l’Hexagone dès le mois de juin et recrute actuellement des ingénieurs à tour de bras. Cette phase de croissance qu’il prévoit fulgurante passera par la mise en place d’un label ” Akamai Inside “. Comme l’explique Bernard Seité, “à la fin de l’année, nous aurons acquis une notoriété telle, qu’en proposant nos prestations, les professionnels d’Internet donneront un gage de qualité à leurs clients “. Au vu des problèmes de saturation sur Internet, la solution d’Akamai semble aujourd’hui indispensable pour certaines activités. Mais, puisque sa réussite repose sur l’insatisfaction des utilisateurs, que se passera-t-il quand l’évolution des structures d’Internet rendra les échanges fluides sur les réseaux ? En attendant, Akamai tire son épingle du jeu, en réalisant de nombreux accords avec les principaux équipementiers d’Internet.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


FABRICE ALESSI