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Air France teste la carte d’embarquement électronique sur mobile

Les voyageurs de 15 vols quotidiens reliant Paris à Amsterdam pourront recevoir sur leur téléphone un code-barres 2D à scanner.

Après avoir dématérialisé ses billets d’avion, Air France-KLM s’en prend cette fois à la carte d’embarquement. Certains de ses passagers ne monteront plus à bord avec leur sésame imprimé sur papier, mais le feront en présentant leur
téléphone portable. La compagnie nationale française teste actuellement ce procédé à l’aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle sur quinze de ses vols quotidiens reliant Paris à Amsterdam.Depuis un peu moins d’un an, les passagers d’Air France-KLM pouvaient déjà s’enregistrer à distance (voir
notre vidéo) depuis leur téléphone mobile, sur le site dédié mobile.airfrance.com. Mais jusque-là ils devaient,
une fois arrivés à l’aéroport, se rendre sur une des bornes de la compagnie pour imprimer leur carte d’embarquement sur un support cartonné. Cette étape est désormais supprimée.A partir de ce jeudi 4 septembre 2008, en passant par le même site, ils pourront recevoir sur leur téléphone mobile un code-barres 2D de type Aztec, scanné aux divers points de contrôle des voyageurs par le personnel
compétent.Les clients d’Air France passeront ainsi les contrôles et enregistreront leurs bagages uniquement munis de leur téléphone portable et de leur carte d’identité. Les informations nécessaires à l’embarquement (nom du passager, numéro de
vol, de siège, classe de voyage, etc.) seront contenues dans le mobile.

Détection du mode d’envoi le plus approprié

‘ Le système de détection choisit le mode d’envoi le plus approprié (SMS, MMS ou e-mail) selon que l’enregistrement au site mobile se fait depuis un téléphone mobile classique ou un
smartphone ‘, détaille un porte-parole d’Air France.En cas de problème (panne du téléphone, batterie déchargée…), le passager a toujours la possibilité de faire imprimer sa carte d’embarquement dans une des agences de la compagnie ou sur une des bornes en libre-service de
l’aéroport.Comme
la dématérialisation du billet d’avion, celle de la carte d’embarquement est l’une des mesures prônées par l’Association
internationale de transport aérien (IATA). Le groupement dont font partie 240 compagnies aériennes a validé fin 2007 l’usage du code-barres 2D, de type Aztec, Damatrix et QR.D’ici à 2010, la carte d’embarquement traditionnelle devrait avoir totalement disparu. Un changement qui devrait permettre, selon les projections de IATA, de réaliser 500 millions de dollars d’économie par an.

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Hélène Puel